Kinshasa, 19 juin 2024 (ACP).- Des questions relatives à la stratégie nationale de la conservation de la nature, à la biodiversité de la sous-région ont fait l’objet d’un échange lors d’un atelier de restitution des réunions sur la biodiversité organisé lundi et mardi à Kinshasa, en République démocratique du Congo.
« C’était une réunion de restitution des réunions à l’échelle internationale et sous régionales qui se sont tenues sur la biodiversité et la 20ème réunion des parties prenantes sur la biodiversité du bassin du Congo du 2 au 5 juin dernier à Kinshasa et qui a traité des questions relatives à la biodiversité de la sous-région notamment les défis et perspectives ainsi que comment on peut améliorer les financements de la biodiversité de la planète », a déclaré Daniel Mukubi, chef de bureau Biodiversité au ministère de l’Environnement et développement durable.
Pour Daniel Mukubi, il faut valoriser le bassin du Congo dans la lutte contre le changement climatique et pour la préservation de la biodiversité.
« Il est reconnu d’ailleurs que le bassin du Congo, c’est le premier poumon mondial qui séquestre beaucoup de dioxyde carbone que n’importe quelle autre forêt plus que l’Amazonie même. Il faut valoriser ce patrimoine international dans la lutte contre le changement climatique et pour la préservation de la biodiversité », a-t-il souligné.

Selon Daniel Mukubi, il y a eu d’autres rencontres notamment la 26ème réunion de l’organe subsidiaire sur la biodiversité chargée de fournir des avis techniques, scientifiques et technologiques sur la biodiversité ainsi que la quatrième réunion de l’organe subsidiaire chargée de la mise en œuvre de la Convention sur la diversité biologique qui s’est tenue aussi à Nairobi où il était question de donner des résultats aux parties prenantes surtout de la société civile environnementale.
Mise en œuvre de la Convention sur la diversité biologique
De son côté, M Joseph Itongwa , directeur exécutif de l’Alliance nationale d’appui et de promotion des aires du patrimoine autochtone et communautaire en RDC (ANAPAC), a fait savoir que cet atelier s’inscrivait également dans le cadre de la plateforme appelée Cadre de concertation des organisations de la société civile et des peuples autochtones sur la biodiversité ( COSPAB) pour suivre la mise en œuvre des instruments internationaux en lien avec la biodiversité notamment la Convention sur la diversité biologique et récemment le Cadre mondial de la biodiversité économique Kunming Montreal.
Il était aussi question , a-t-il dit, de restituer des travaux de deux sessions importantes qui s’étaient tenues à Nairobi, au Kenya , concernant les organes subsidiaires de la mise en œuvre de la Convention sur la diversité biologique, ainsi que de discuter sur un certain nombre des points qui seront traités à la COP 16, à Cali en Colombie notamment la mise en œuvre du Cadre mondial.
Il s’agissait également de finaliser la liste des membres de la Task force multi acteurs qui doit être en charge du processus de l’élaboration de la stratégie des aires protégées en RDC.
Selon Joseph Itongwa , les média joueront un rôle important et permanent car ils jouent un rôle transversal dans toutes les étapes du processus.
« Ils doivent accompagner le processus comme une entité et acteur clé aux fins d’interagir avec les provinces et de s’impliquer dans toutes les étapes notamment les consultations au niveau des provinces », a-t-il ajouté.
Cet atelier a réuni les membres des organisations du COSPAB, quelques partenaires techniques et financiers ainsi que quelques services et institutions de l’Etat.
ACP/ KHM