Brazzaville, 28 octobre 2023 (ACP).- La République Démocratique du Congo a été appelée, vendredi à Brazzaville, par la coordination du Fonds National REDD, d’appréhender les alternatives économiques, génératrices des chaînes de valeur en faveur des populations dépendantes des ressources forestières, en marge du sommet international sur les forêts tropicales.
« Le Sommet de Brazzaville nous permet d’appréhender les alternatives économiques, génératrices des chaînes de valeur en faveur des populations attenantes aux forêts en sorte que les pressions économiques des forêts soient atténuées », a déclaré le coordonnateur du Fonds National de réduction des émissions provenant du déboisement et de la dégradation des forêts (FONAREDD), Bavon N’sa Mputu, au cours d’une interview à l’ACP.
Et d’ajouter : « Nous naturellement, la République démocratique du Congo, couvrons à peu près 60 % des forêts du bassin du Congo avec ce seul avantage de développer des stratégies relatives à l’amélioration des conditions de vie des populations en mettant en œuvre toutes les utilités macro-économiques que nos forêts peuvent offrir ».
Selon le coordonnateur du FONAREDD, l’Afrique centrale autant l’Amazonie, l’Indonésie et le bassin du Congo, aussi bien qu’elles détiennent les forêts tropicales abondantes, elles détiennent également des cours d’eaux extrêmement importantes avec des reliefs variés.
« Au-delà des scandales forestiers, nous sommes un scandale, hydrologique et géographique », a-t- il dit.
Ouvert mercredi par la ministre de l’Environnement, du développement durable et du bassin du Congo et coordinatrice technique de la commission climat du bassin du Congo, Mme Arlette Soudan-Nonault, ce sommet de trois jours compte 2.500 participants.
ACP/ KHM