Revue de presse du jeudi, 23 septembre 2021

Le discours du Président de la République de la RDC et Président en exercice de l’Union africaine, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo devant l’Assemblée générale de l’ONU et la reprise du procès de l’activiste des droits de l’homme Floribert Chebeya sont les titres exploités par la majorité des journaux parus jeudi à Kinshasa.

 ACP titre que le Chef de l’Etat dénonce à l’ONU l’intégrisme islamique en RDC et sur le continent. En effet, le Président de la République et Président en exercice de l’Union africaine, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a dénoncé, dans son discours prononcé mardi à la 76ème Assemblée générale des Nations Unies, à New York, souligne l’agence nationale, le lourd tribut que l’intégrisme islamiste fait payer à la partie Est de la République démocratique du Congo et au continent africain.

« Des djihadistes qui opèrent sous le couvert du FDLR et du mouvemen  Alied Democratic Forces/Madima at Tauheed wal Muwahedeen (ADF/MTM), tuent mes compatriotes et pillent massivement les produits miniers et agricoles de mon pays », a-t-il déploré devant ses homologues, du haut de la tribune des Nations Unies. Pour le Chef d’Etat congolais et président en exercice de l’UA, l’insécurité provoquée au Nord-Est du pays par ces « cohortes de terroristes, de groupes armés, de mercenaires et de criminels de tous bords, depuis deux décennies », met également en mal le continent africain, s’attaquant à la stabilité institutionnelle de ses jeunes démocraties et annihilant les efforts de nombreux dirigeants africains.

La Prospérité de son côté met en exergue de nouveaux engagements pris devant l’ONU /RDC : Félix Tshisekedi confirme la tenue des élections en 2023 ! « En République Démocratique du Congo comme partout ailleurs au monde, explique la conoeur, sans la sécurité et la paix,  rien de durable ne peut se construire. La sécurité et la paix sont les conditions sine qua non du progrès des nations. Le Peuple congolais en a besoin pour sa prospérité et la construction de sa démocratie, encore fragile.  C’est pourquoi, je consacre toute mon énergie et attache le plus grand intérêt à la fin de l’insécurité, des massacres et des pillages et à l’instauration d’une paix durable dans l’ensemble de la République Démocratique du Congo, ce qui contribuera davantage à l’organisation des élections libres, transparentes, inclusives et crédibles prévues en 2023 ».  Tels sont les propos du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo tenus mardi, à New York, dans le cadre des assises consacrées à la 76ème session ordinaire de l’Assemblée Générale de l’ONU.

ACP annonce également la reprise mercredi du procès Chebeya à la Haute cour militaire. Selon la presse officielle, la Haute cour militaire, siégeant en matière répressive, au degré d’appel, a rouvert, onze ans après, le « procès Chebeya », ancien directeur exécutif de la Voix des sans voix, au cours d’une audience tenue mercredi, à la prison de Ndolo, sous la direction du colonel magistrat Ekofo.

Ce procès intervient après les arrestations de deux de trois prévenus fugitifs, jadis condamnés par défaut par la Cour militaire de Kinshasa/Gombe. Les fugitifs, Christian Ngoy Kenga Kenga, sous-commissaire principal et Jacques Migabo, commissaire principal, tous deux anciens militaires du bataillon Simba de la Force aérienne, transférés à la police nationale, qui s’étaient cachés avant leur arrestation, dans la ferme « Beijing » du général John Numbi, à Lubumbashi, et condamnés à 15 ans de prison en 2015, ont comparu devant la Haute cour. Ces derniers avaient interjeté appel contre l’arrêt de la Cour militaire de 2011, pour mal jugé.

Après leur identification, la Haute cour militaire a constaté que les deux prévenus n’étaient pas assistés et décidé de renvoyer le procès, au 6 octobre prochain, pour leur permettre de saisir les différents barreaux qui mettront à leur disposition des avocats commis d’office, pour les défendre conformément à la loi. Le major Paul Muilambue, l’autre fugitif, est toujours refugié au Sénégal, rappelle-t-on.

Dans le même chapitre, Forum des As titre ;« Les « aveux » de deux pièces maîtresses attendues le 6 octobre ». Mercredi à la prison militaire de N’Dolo a débuté le procès Chebeya. C’était devant la Haute cour militaire qui a vu comparaitre deux accusés en l’occurrence le major Christian Ngoy Kengakenga, ancien commandant du Bataillon-Simba de l’Inspection générale de la Police (PNC) déjà condamné à mort par contumace pour assassinat par torture et le lieutenant Jacques Mugabo, son garde-du-corps, condamné aussi à mort par défaut pour les mêmes motifs. Les deux prévenus ont comparu en personne sans l’assistance des avocats, ce qui est anormal et a contraint la Haute cour militaire à renvoyer la cause au mercredi 6 octobre prochain pour permettre la constitution de leur défense en vue d’un procès équitable.

L’Auditorat général leur reproche dans l’acte d’accusation, pour Christian Ngoy Kengakenga d’avoir, le 1er juin 2010, dans les installations de l’Inspection générale de la Police, exécuté par les moyens de la torture Floribert Chebeya Bahizire, directeur exécutif de la VSV. Tandis que le grief brandi à l’encontre du lieutenant Jacques Mugabo, est celui d’avoir exécuté par les mêmes moyens Fidèle Bazana Edadi, le chauffeur chargé du Dispatching-courrier de la VSV qui accompagnait Floribert Chebeya à l’Inspection générale de la Police ce jour-là et dont on ne retrouvera jamais le corps.

Les deux accusés qui étaient en fuite et se sont cachés pendant 10 ans dans le Katanga, doivent s’expliquer devant la barre pour faire triompher la vérité dans cette affaire criminelle du double-assassinat de Chebeya et Bazana. Ils sont aussi poursuivis par l’Auditorat militaire général pour association des malfaiteurs et terrorisme, ajoute le quotidien de Limete.

Forum des As lance également une alerte à propos des résultats des ExEtat 2021 : « Les résultats en circulation sur les réseaux sociaux sont des faux ». Les finalistes de l’Examen d’État (ExEtat) 2021 sont appelés à ne pas se fier à ce qui se dit et s’écrit sur les réseaux sociaux, précise le journal. Ils doivent s’armer de patience en attendant la publication des résultats. « Les résultats officiels seront dévoilés via les canaux officiels », renseigne sur Twitter la cellule de communication du patron de l’EPST, Tony Mwaba. Les réseaux sociaux et les rues de Kinshasa ont répandu dernièrement une folle rumeur sur la possible publication des résultats, mercredi 22 septembre. Mais, il n’en était rien. 13 jours après le début de la correction, le 10 septembre, on n’est toujours pas fixé.

Les finalistes de l’ExEtat sont impatients de connaître leurs résultats 20 jours après la fin de la session ordinaire. Ce qui est normal. Mais ils doivent encore compter des jours en ce mois de septembre pour qu’ils soient fixés sur les résultats obtenus, le week-end, sinon la semaine prochaine avant la rentrée scolaire prévue le 4 octobre. « Pour l’instant, il n’y a aucune date officielle retenue pour la publication. Cette date de mercredi 22 septembre ou encore celle du jeudi 23 septembre que l’on avance çà et là est un mensonge ».

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