Kinshasa, 17 novembre 2024 (ACP).- « La création artistique en Afrique et à l’international aujourd’hui » a été au menu des échanges samedi à l’Institut français à Gombe au Nord de Kinshasa, entre le chorégraphe Burkinabe Serge Aimé Coulibaly et ses homologues de la République démocratique du Congo dans le cadre d’un partage d’expériences.
« Un chorégraphe est une personne qui crée beaucoup de tableaux chorégraphiques partout dans le monde, il n’est pas limité. Il n’y a rien à gagner dans notre métier si vous êtes venu avec un esprit de gagner donc vous n’allez pas atteindre vos objectifs d’un chorégraphe et de votre épanouissement. Par la danse, nous partageons des émotions avec les publics », a fait savoir Serge Aimé Coulibaly
« Un chorégraphe est celui qui a une pensée, une vision et qui met son corps en scène pour partager une vision. Un chorégraphe, c’est quelqu’un qui pense au-delà de tout, lorsqu’il arrive au niveau international ça veut dire qu’il a beaucoup d’éléments qu’il a ajouté à sa connaissance. Pour pouvoir naviguer à l’international, il y a beaucoup des stratégies, de manière de faire qu’il faut mettre en place ». a expliqué le chorégraphe burkinabè.
Selon lui, pour réussir dans ce métier il faut croire en son étoile et avoir une détermination. Il faut beaucoup apprendre des autres. « Un chorégraphe n’est pas statique mais dynamique », a-t-il renchéri.
Serge Aimé Coulibaly est un danseur et chorégraphe belgo-burkinabè. Engagé pour l’émergence d’une danse contemporaine puissante, son travail prend racine dans sa culture africaine et explore des thèmes complexes avec la volonté de donner une dynamique positive à la jeunesse. Né à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, il réside à Bruxelles et travaille un peu partout dans le monde depuis 2002.
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