Kinshasa, 25 mars 2025 (ACP).- La République démocratique du Congo (RDC ), un pays de résistance et de résilience, a été mis en avant en marge de la un célébration, mardi 25 mars, de la Journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage, pour expliquer l’importance de transmettre aux générations futures les leçons de son histoire, a-t-on appris de source administrative.
« Le Congo, terre de résistance et de résilience, a été un carrefour de la traite des esclaves. En cette journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves, il est de notre devoir de transmettre aux générations futures les leçons de cette histoire afin de prévenir les atrocités similaires (…) En tant qu’institution dédiée à la préservation de la mémoire et de l’ identité culturelle de notre peuple, nous rappelons l’ importance de cette journée pour nous engager dans un travail de mémoire et de la réconciliation. Que cette journée soit un rappel de l’importance de préserver la mémoire historique, tout en continuant à bâtir un avenir fondé sur la justice, le respect et l’égalité pour tous« , a-t-on lu dans le communiqué de l’Institut des musées nationaux du Congo (IMNC), reçu mardi à l’ ACP.
L’institut des musées Nationaux du Congo (IMNC) s’est servi de cette journée commémorative pour honorer les mémoires de vies brisées et marquées par cet épisode tragique de l’histoire humaine.
« En tant qu’institution dédiée à la préservation de la mémoire et de l’identité culturelle de notre peuple, nous rappelons l’importance de cette journée pour nous engager dans un travail de mémoire et de la réconciliation », a expliqué la même source.
Elle a, en outre, émis le souhait que cette journée soit un rappel de l’importance de préserver la mémoire historique tout en continuant à bâtir un avenir fondé sur la justice, le respect et l’égalité pour tous.
« A travers nos collections, expositions et programmes éducatifs, nous visons à offrir un espace de réflexion sur les impacts durables de l’esclavage et de la traite transatlantique, tout en célébrant la richesse des cultures africaines qui ont survécu et prospéré malgré cette tragédie », a rappelé la source, avant de signifier qu’en honorant les victimes, l’Institut des Musées Nationaux du Congo souligne également la nécessité de lutter contre les discriminations et de promouvoir la dignité humaine dans toutes ses dimensions.
L’adoption de cette Journée
En 2006, l’Assemblée générale des Nations Unies, par sa résolution 61/19, a reconnu que « la traite des esclaves et l’esclavage sont à compter parmi les plus graves violations des droits de l’homme dans l’histoire de l’humanité, notamment de par leur ampleur et leur durée », proclamant ainsi le 25 mars 2007 , Journée internationale de célébration du bicentenaire de l’abolition de la traite transatlantique des esclaves.
L’année suivante, par sa résolution 62/122, elle a désigné le 25 mars comme Journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves, à partir de 2008.
L’Institut des musées nationaux du Congo (en sigle IMNC) est une institution publique regroupant les musées nationaux du Congo, tel que le musée national de la république démocratique du Congo et le musée national de Lubumbashi. Il a été fondé en 1970.
Cet établissement a pour mission d’assurer la protection, la conservation et la gestion du Patrimoine culturel, matériel et immatériel de la RDC. ACP/C.L.