Kinshasa, 11 juillet 2024(ACP).- Un appel aux jeunes à s’approprier la culture de la République démocratique du Congo a été lancé par le ministre provincial de la Jeunesse, lors de l’ouverture jeudi de la deuxième édition du «Salon des héros», dédiée à la sauvegarde de l’histoire et à la promotion de l’unité du pays, au musée national, dans le nord de Kinshasa.
«Nouvellement nommé, mais lorsque nous serons investi, vous verrez ce qu’on faira ensemble avec la jeunesse sur tous les plans. Le message est que les jeunes doivent s’approprier de notre culture, parce que les Occidentaux inculquent la leur à leurs générations. C‘est ce que nous devons faire en tant que jeunes», a déclaré le ministre provincial Israël Kabenda.
Auparavant, Dolphe Kanyinda, initiateur de l’événement, a salué ceux qui, au quotidien, contribuent à la sauvegarde de notre patrimoine et à la préservation de notre mémoire collective.
«Nous disons toujours que le ‘’Salon des héros’’ c’est une affaire de tous. Ainsi, dans cette grande vision, nous disons et proclamons le retour à l’authenticité», a-t-il dit tout en insistant sur le respect, l’amour tels que transmis par les aïeux.
Un diplôme d’honneur remis à un prélat pour son implication dans la formation des jeunes congolais
Bien avant de convier le ministre provincial de la jeunesse, hydrocarbures, arts et culture, représentant du gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, à une visite guidée des différents articles, promouvant la culture congolaise, exposés à cette occasion au musée national, un diplôme d’honneur a été remis à monseigneur Adolphe Nsolotshy, prélat de l’archidiocèse de Lubumbashi, capitale de la province du Haut-Katanga, dans le sud-est de la République démocratique du Congo (RDC), en hommage à son sens avéré de créativité dans la formation de la jeunesse congolaise.
«Nous sommes honorés de vous rendre cet honneur à travers ce diplôme», a confié le ministre provincial de la jeunesse Israël Kabenda, au récipiendaire.
Saisissant l’occasion, monseigneur Adolphe Nsolotshy a insisté sur la nécessité de se poser de questions par rapport à l’appartenance d’une culture afin de garantir l’unité nationale.
«Je pense qu’il n’y a pas des sous cultures, des coutumes et usages suivant les tribus. Souvent, nous sommes dans la distraction, nous pensons que notre tribu prime avant tout et non l’unité, l’identité de l’ensemble des Congolais en RDC. Voilà pourquoi nous sommes vulnérables face aux attaques extérieures», a-t-il dit, avant d’appeler les Congolais à se lever pour promouvoir notre identité culturelle.
Contrairement à la dernière édition à l’hôtel Memling sur le même thème, cette 2ème édition a jeté son dévolu au musée national de Kinshasa, pour son caractère touristique.
Au programme : des expositions artistiques de l’héritage de l’art visuel.
ACP/ODM