Kinshasa, 08 septembre 2021 (ACP).- Le gouvernement provincial de Kinshasa, par le biais du ministère de l’Intérieur, sécurité et justice, Didier Tenge te Litho, a sollicité, mercredi, l’apport des opérateurs économiques dans la lutte contre les nuisances sonores dans la capitale, au cours d’une réunion d’échange avec les délégués de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), de la Bralima, de la Bracongo et de la Confédération des vendeurs et tenanciers des bars.
A cette occasion, le ministre Didier Tenge te Litho a lu à l’intention de ses interlocuteurs l’économie des textes et lois réglementant la production des nuisances sonores, ainsi que l’ordonnance de 1975 portant interdiction des night clubs sur toute l’étendue de la République du Zaïre.
Il a signifié à ces opérateurs économiques du secteur brassicole et d’autres représentés par la FEC que le gouvernement provincial attend des partenaires qu’ils sont un accompagnement dans la mise en application des textes et règlements au bénéfice de tous, avant de les rassurer de l’accompagnement des autorités urbaines car, leur secteur emploie plus de 18.0000 personnes de manière direct et indirect.
Le responsable en charge des Relations publiques de la société Bralima, JD Tusamba, a soumis au ministre provincial le contexte actuel de la pandémie de la Covid-19, dont ils sont les principales victimes à travers certaines mesures édictées par les autorités. Il a également déploré certaines bévues des forces de l’ordre notamment les saisies arbitraires des matériels en lieu et place des amendes telles que reconnues par la loi.
Le ministre a profité de l’occasion pour demander une harmonisation des vues sur l’application des textes et règlements en la matière et des concertations régulières afin d’éviter les dérapages de la part des agents de l’ordre, avant de recommander la mise en place d’une commission mixte plus pragmatique devant proposer des pistes des solutions adaptées pour une meilleure régulation de ce secteur.ACP/ODM/KJI/GGK/LYS