Kinshasa, 13 sept. 2024 (ACP).- L’ouvrage intitulé « Le Congo et les Grands lacs: la paix tout de suite, pourquoi et comment » de l’écrivain Didier Mumengi a été porté sur les fonts baptismaux, jeudi, lors de l’ouverture de la 8ème édition de la Grande rentrée littéraire au Centre Wallonie Bruxelles à Gombe, dans le Nord de Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC). « J’ai écrit ce livre pour que notre pays décide de faire la guerre avec les armes de la paix et que le Congo prenne un leadership de la paix. Que le Congo impose la paix dans la sous-région de Grand lac », a déclaré Didier Mumengi, écrivain congolais et auteur de l’ouvrage.« (…) et qu’il faut absolument et toute de suite arrêter cette guerre qui n’a que fait trop de dégâts dans notre population et qui bloque le redressement et le développement de notre pays », a-t-il ajouté. « Il est possible de faire cette paix, parce que cette guerre sanglante de mal n’est pas nécessaire. Dès lors que nous décidons de panser ce mal, il est soigné pour offrir à vous les jeunes, à notre sous-région, une paix durable », a renchéri l’auteur.
Cet ouvrage de 253 pages a été publié à la maison d’Editions Harmattan Paris. Son but est de relancer la question de la guerre dans le monde littéraire congolais et de s’interroger sur les causes fondamentales et racines de ce conflit.
Le livre « Le Congo et les Grands lacs: la paix tout de suite, pourquoi et comment » a été baptisé par le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), Monseigneur Donatien Nshole. « Ma joie est de découvrir que ce livre est un grand instrument de travail pour la mission prophétique de l’Église catholique à travers la Cenco et la CEA. Plusieurs tentatives ont été faites dans ce cadre-là, d’abord les missions de terrain au Nord et Sud-Kivu, mais aussi en Ituri. Et quelques tentatives de réunir les jeunes de trois pays à Kinshasa, Goma ou à Bukavu, pour apprendre l’histoire racontée ici sur les relations avec le Rwanda », a fait savoir Monseigneur Donatien Nshole.
Et de poursuivre : « Le siège de la CencO appartenait aux trois pays. Pour votre information, les contacts sont en train d’être pris dans ce contexte là pour qu’une délégation des évêques du Rwanda, Burundi et RDC puissent se rencontrer au mois de novembre pour la recherche de la paix ». « Je félicite également l’auteur puisqu’il fait l’honneur des intellectuels congolais à travers sa réflexion au service de la société », a-t-il conclu. ACP/