Kinshasa, 5 décembre 2023 (ACP).- Un ouvrage sur l’intox et la manipulation de l’information dans les réseaux sociaux, intitulé « Balobaki » sera porté vendredi sur fonts baptismaux dans un centre culturel à Kinshasa, en République démocratique du Congo, a-t-on lu mardi sur la page sociale de l’auteure.
«C’est un ouvrage qui fait un état des lieux de la démocratie congolaise à l’heure où l’intox et la manipulation de l’information font le quotidien sur les réseaux sociaux », a-t-on lu.
Ce livre de 166 (cent soixante-six) pages a été écrit par Ange Kasongo, une journaliste, et publié aux éditions « Le Harmattan ». C’est un récit qui plonge le lecteur dans l’urgence de la traque journalistique, dans un contexte de la désinformation, des arrangements politiciens inhérents aux séquences électorales, où l’on assiste à la montée des « Fake news (fausses informations) ».
«Une rumeur, une désinformation, un Fake news peut créer une tension et se révéler un élément déstabilisateur de la paix dans une communauté » a écrit l’auteure.
A son avis, cette œuvre littéraire tombe à point nommé et s’invite en même temps à la lutte contre les dépravations sociales orchestrées par certains politiques en cette période électorale.
«S’il y a des candidats de taille pour la campagne électorale 2023, les fausses informations « Fake news » mais surtout des discours de haine en font partie. Ce sont les candidats de destruction et tout le monde doit battre campagne contre eux », a suggéré l’auteur dans ses écrits.
Ange Kasongo Adihe est une journaliste congolaise. Elle est diplômée d’une école supérieure de journalisme de Kinshasa, en RDC, et de Lille en France. Elle a développé une passion pour l’écriture avec un intérêt particulier aux questions sociopolitiques de l’Afrique en général et de la RDC en particulier.
La journaliste est aussi auteure de la série « « Lettres de Kinshasa » en trois épisodes, publiée sur le site du magazine «Jeune Afrique » en 2018 et du récit «Les femmes de Pakadjuma », publié en 2019. Elle est également co-auteure de l’enquête sur les abus sexuels lors de la riposte Ebola dans l’Est de la RDC publiée par la Fondation Thomson Reuters en 2021. ACP/Kayu