Kinshasa, 2 août 2022 (ACP).- Les mélomanes de la musique gospel congolaise se sont souvenus, mardi, du chanteur de gospel évangélique Alain Moloto Kossy, décédé le 2 août 2013 à Kinshasa, à, l’âge de 52 (cinquante-deux) ans, des suites d’une longue maladie.
Figure de proues de la musique chrétienne congolaise, jusqu’à sa mort, il était à la tête du groupe « Gaël » qu’il avait fondé en 1998 avec des artistes de l’Institut national des arts (INA), tels que Franck Mulaja, Henry Papa Mulaja, Tempo Bilongo, Hugo Mbunga, Blaise Mikanda, Francis Nsemi et Christian Mvuanda.
Très connu dans les milieux évangéliques en République démocratique du Congo (RDC) et à l’étranger, il a réalise plusieurs tournées avec Gaël dans divers pays après la sortie de son premier album solo « Jésus le prince glorieux » sortie en 1994.
Cette œuvre fera découvrir ses talents de poète et le propulsera sur les hautes sphères de la musique chrétienne. Il incorporera, au fil des ans, des jeunes artistes chrétiens issus de l’INA dont Athom’s Mbuma, Nadège Impote, Tempo Bilongo, Blaise Mikanda, Francis Nsemi, Marthe Bulay, avec lesquels sortira plusieurs opus collectifs, notamment « Yahwe tobelemi » en 1999, « sublime » en 2001, « sublime 2 » en 2003, le live « une heure avec Jésus Christ volume 1, 2 et 3, respectivement en 2003, 2004 et 2007.
Alain sortira son deuxième album solo en 2010, « Le fruit de mes lèvres » qui fit un grand succès avec la chanson « Naza Ya Yesu » qui signifie j’appartiens à Jésus.
En 2011, il s’implique dans des discours de manifestations politiques qu’il appelle EDEN « Ensemble pour la délivrance de la nation », lors des élections présidentielles.
Frappé par la maladie, il luttera durant de nombreuses années avant d’être emporté en 2013.
Né le 27 juillet 1961 à Kisangani, actuel chef-lieu de la province de la Tshopo, où était alors affecté son père militaire du nom de Moloto Évariste. L’artiste troisième d’une famille de quinze enfants.
Trop jeune, son père est muté à Lubumbashi où Alain fera ses études primaires, avant d’aller à Kinshasa en 1974 pour les humanités. Il s’inscrit par la suite, en 1983, à l’Institut supérieur de commerce (ISC) où il participe aussi dans le groupe théâtral universitaire.
C’est durant cette période qu’il se met à écrire des chansons en français et en lingala que le public admirera.
Alain Moloto était marié à Mme Christine Tshiabu (décédée en janvier 2020) avec qui, ensemble, ils ont eu 4 (quatre) enfants au terme de treize années de vie conjugale.
Henry papa Mulaja rend des hommages mérités au frère Alain Moloto Nkosi
Plusieurs musiciens chrétiens ont élevé leurs voix pour rendre des hommages mérités à cet illustre chantre chanteur chrétien 9 (neuf) ans après sa disparition.
Selon le musicien Henry papa l’un des anciens chanteur du groupe « gaël » Alain Molotov n’a pas seulement été un mentor, mais il a su communiquer cette soif d’aimer Dieu et de le servir au-delà des mots.
il nous lègue 4 (quatre) albums d’adoration hormis ses œuvres en solo, dont les textes nous invitent à la sanctification a-t-il ajouté.
Dans la même lignée, son fils a posté un message indiquant que la patience que le Seigneur entretien à notre endroit prouve à suffisance l’intensité de l’amour qu’il a pour nous. Le long processus de guérison d’un homme nous fait découvrir la qualité de l’œuvre que Christ veut nous savoir accomplir entre nous. ACP/Kayu/CKM/Thd