Ouverture des activités de la 1ère  édition du «  Festiv’elle » à la paroisse Saint Antoine Marie Claret à Ngaliema

Kinshasa, 13 mars 2022 (ACP).- La Commission des jeunes de la paroisse Sainte Antoine Marie Claret, située au quartier Ngomba Kinkusa, dans la commune de Ngaliema, a ouvert vendredi, en présence du vicaire de cette paroisse, le père Robert Ndjoli, les activités marquant la célébration de la JIF, dénommées «  Festiv’elle ».

D’après le président  des jeunes de  cette paroisse, Férry Fanafio, ce festival fixé du 11 au 13 mars courant, vise à soutenir et promouvoir le respect des droits des femmes et encourager les jeunes femmes et filles au leadership féminin, socle d’une auto-prise en charge efficace.

Le « Festiv’elle » connaitra une série d’activités dont l’exposition des livres et photos, les prestations musicales et scéniques, les conférences animées par les femmes de divers domaines de la vie sociale et tant d’autres à dit.

Il a, dans son mot de circonstances rappelé aux participants qu’aujourd’hui il est impossible de parler de la femme sans l’accompagnement de l’homme, soulignant qu’il s’agit bien de l’une des raisons de l’implication et de l’engagement de sa commission lors de cette activité.

Au cours de cette première soirée, différentes femmes  se sont succédé sur le podium, pour décortiquer  à travers des poèmes, pièces de théâtres, danse, etc., différents thèmes choisis pour  la Journée internationale de la femme (JIF) au niveau national et mondial ainsi que celui dudit festival à savoir : « Les femmes d’hier et d’aujourd’hui ».C’est le cas de Agnès Nehema, consultante chez Malaika et Nana Kisita, animatrice de la soirée qui ont tour à tour, soutenu dans leurs interventions que l’égalité entre l’homme et la femme n’est pas évoqué dans un contexte de comparaison physique, mais plutôt dans le cadre  d’un appel à la prise en compte des droits de la femme comme tout être humain.

Bien avant, Mme Anne-Marie, présidente des mamans catholiques de ladite paroisse, est intervenu en ce terme: « Etre maman, femme, c’est la plus grande responsabilité qui existe au monde ».

« Prendre absolument soin des autres et rassurer leur éducation, n’est comparable à rien au monde. La femme d’hier, la femme ancienne était renfermée au service de sa famille uniquement, ce qui est contraire à la femme d’aujourd’hui », a-t-elle déclaré.

 Le respect des droits des femmes passé en revue

Par ailleurs, la structure dénommée « Salama glamour », ont projeté un extrait de son film, porteur d’un message d’interpellation de la jeune fille sur ses responsabilités et la préparation de  son avenir. Cette structure créée  œuvre pour l’encadrement  et l’accompagnement des jeunes filles et des femmes à l’entrepreneuriat et au leadership, a indiqué  sa coordonnatrice, Tricia Munsasi.

L’humoriste Mobikisi a, en compagnie de son équipe,  proposé  un numéro en rapport avec l’éducation et l’apport du travail de la femme en milieu professionnel. ACP/C.L./NKV/KAF

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