Kinshasa 26 octobre 2022(ACP).-La deuxième édition du Festival Pianos de Kinshasa débutée le 23 octobre dernier sous le thème « Les notes manquantes » se poursuit par des concerts dans les espaces ouverts et fermés de Kinshasa et par des ateliers dénommé « Cliniques Pianos au CWB » (centre Wallonie Bruxelles).
Le pianiste français Johan Vacher a laissé entendre que sa présentation le troisième jour de cette activité à la terrasse « les partenaires » sur l’avenue de la Libération, a porté sur l’interprétation de certaines œuvres du compositeur Congolais Joseph Kiwele, mélangées avec son répertoire classique, pour une mise en œuvre du grand répertoire occidental en résonance avec les œuvres du même auteur-compositeur.
« C’était une manière de résonner le Congo avec mes connaissances européenne », a-t-il signifié, avant de remercier les organisateurs de cette activité qui, selon lui, visent à faire dialoguer les artistes du Congo et ceux d’ailleurs autour de leurs différentes sensibilités par des concerts pianistiques sans compétition.
De son côté, le pianiste Willy Ulumbo qui a presté au centre culturel Aw’arts dans la commune de Bandalungwa avec son équipe, s’est attelé sur ses propres compositions avec des instruments traditionnels du Nord-Kivu, du Bandundu ainsi que du Katanga. Ils ont présenté une musique croisée mélangeant instruments modernes et traditionnels dont le piano, la flute européenne, le violon, la harpe, la Kwita, le Badjo et la sanza.
Pour l’administratrice de cette activité Julie Grimoud, le festival va bon train comme le prévoit le programme à travers différents concerts et des cliniques pianos. Elle a par ailleurs, appelé les Kinois à s’approprier ce programme afin de découvrir la magie du piano, un instrument d’élite, exploité autrement et mis à la disposition de tous, sous différentes formes.
Porté par l’Asbl Studio 1960, la deuxième édition du festival piano va se clôturer le samedi 29 octobre prochain avec deux concerts à savoir, celui de la pianiste Lisa Kokwenda Schweiger au rond-point Luputa et celui de Tyson Meya à l’académie des beaux-arts, signale-t-on
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