RDC : la féminisation des titres et fonctions permet de déconstruire les stéréotypes ( Délégation générale à la francophonie/ RDC)

Kinshasa, 27 mai 2024 (ACP).- La féminisation des titres et fonctions permet de déconstruire les stéréotypes selon lesquels certains métiers et postes restent l’apanage des hommes, a soutenu la Délégation générale à la francophonie en République démocratique du Congo dans un communiqué consulté lundi.

 » Dans le contexte congolais, la féminisation des titres et fonctions est un message fort à
l’attention de petites filles, pour déconstruire les stéréotypes selon lesquels certains métiers et postes restent l’apanage des hommes et que c’est  »par effraction » que quelques rares femmes y accèdent ! « , a-t-on lu dans le communiqué.

Le délégué général à la francophonie, Mabiala Ma-Umba a fait savoir qu’au-delà des règles de l’Académie française, la féminisation des titres est un choix idéologique qui traduit le niveau d’égalité entre femmes et hommes. En effet, a-t-il dit, pendant longtemps dans les faits et dans l’inconscient collectif, certaines responsabilités et certains postes ont été réservés aux hommes. Fort heureusement, depuis quelques années, les femmes ont investi toutes les sphères de la vie sociale et que progressivement, elles occupent tous les postes.

‹‹Eu égard à ce qui précède, la Délégation
générale à la francophonie encourage les Congolais à dire et à écrire  »Madame la Ministre »,  »Madame la Gouverneure », bref à féminiser les titres, grades,
fonctions et métiers de la vie sociale ››, a ajouté M. Mabiala qui a reconnu que dans certains cas, la situation n’est pas si simple.


Il y a des règles qui ont été émises par l’Académie française, mais qui n’ont pas clarifié toutes les situations et ne s’appliquent pas à tous les pays.

‹‹Certains pays ont mis en place des  »commissions de terminologie  » qui ont fait des choix qui peuvent nous inspirer. Il y a aussi une dimension subjective liée à chaque contexte, à chaque pays››, a précisé la Délégation générale à la francophonie dans son communiqué, tout en précisant, par ailleurs, qu’elle envisageait déjà au début de 2024, de mettre en place une Commission qui pourrait formuler des recommandations dans la sphère publique, dans l’administration et les entreprises.

La Délégation générale à la francophonie est une structure permanente du ministère des Affaires étrangères et de la Francophonie qui sert d’interface entre la RDC et les institutions de la Francophonie. ACP/

Fil d'actualités

Sur le même sujet