RDC : la première édition du festival « Academia slam » annoncée à l’Unikin

Kinshasa, 26 novembre 2024(ACP).- La  Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Kinshasa (Unikin) en République démocratique du Congo (RDC), va accueillir vendredi la première édition de « l’Académia Slam session », en vue de promouvoir  l’art oratoire et la culture de la lecture dans le milieu des jeunes, a-t-on appris mardi, de l’organisateur. « Ce festival  va se tenir à l’Université de Kinshasa dans un format académique vendredi 29 novembre.  L’événement  va  transformer l’université en une scène ouverte pour les amoureux des mots et des rythmes », a déclaré Wisdom Kuzamba, coordonnateur de l’événement. En plus des performances des slameurs, l’événement prévoit deux pauses-panels animées par des personnalités du monde littéraire congolais, d’après le responsable de la structure ‘‘Slam & Micro ouvert à Kinshasa’’ (Smok). « Le ‘‘Smok’’ pose ses valises au sein de l’université pour offrir aux étudiants et à tous les passionnés de la poésie, particulièrement, la poésie orale, un espace d’expression unique. Dans une ambiance chaleureuse et conviviale, slameurs confirmés et talents émergents se succéderont sur scène pour partager leurs textes et leurs émotions », a dit Wisdom Kuzamba. Il a, par ailleurs, renseigné que ces échanges permettront au public de mieux comprendre les enjeux de la création littéraire en RDC et d’échanger avec des auteurs reconnus. « L’initiative vise à rapprocher l’art et l’académie, en offrant aux étudiants, une opportunité de s’exprimer librement et de découvrir de nouveaux talents. L’entrée à l’Académia Slam Session est libre et ouverte à tous. C’est l’occasion pour les étudiants, les enseignants et le grand public, de venir découvrir le slam » a-t-il dit. « Slam & Micro ouvert à Kinshasa » (Smok) est une scène consacrée aux slameurs, rappeurs, texteurs et autres performeurs qui viennent, chaque mois, partager leurs textes devant un public. C’est également un espace d’échanges entre slameurs pour permettre à ces derniers d’évaluer leurs textes, d’avoir des retours quant à leurs performances sur scène et qui promeut la tolérance, en permettant la libération de la parole, surtout celle des jeunes. ACP/