Kinshasa, 10 février 2021 (ACP).- Une centaine de jeunes Kinois regroupés au sein de la Société des ambianceurs et des personnes élégantes (SAPE), se sont recueillis, mercredi, au cimetière de la Gombe sur la tombe de l’artiste-musicien, Adrien Mombele N’gantshie, alias « Strervos Niarcos », décédé le 10 février 1995, en marge du 26ème anniversaire de sa disparition.
A cet effet, plusieurs manifestations ont été organisées à travers la capitale, des parades organisées le long du boulevard du 30 juin, ainsi que des séances de confrontation au quartier Matonge, dans la commune de Kalamu, des tenues vestimentaires et des griffes entre les sapeurs venus des divers coins de la capitale.
Auteur compositeur invétéré
Réputé également pour ses talents d’auteur-compositeur, Strervos Niarcos va éclore au contact d’artistes musiciens Congolais, tels que Papa Wemba, Bozi Boziana, Evoloko Jocker.
Il a marqué le monde de la musique à travers ses titres, tels que « Kinshasa-Brazzaville », « Kinshasa village natal », « Proclamation », « Matebu », « Epaka », « Chérie Ade », « Besange », « Koseka », « Champs Elysées », « Kouroubio », « Bateke », « Dernier coup de sifflet », ainsi que « Toutou » dont la plupart ont été longuement chantés par l’orchestre Zaiko Langa-Langa.
Fils d’un ancien ministre de l’Education dans le gouvernement Lumumba, Pierre Mombele, Strervos Niarcos est né le 31 mai 1952, à Léopoldville-Kinshasa. Décédé à l’âge de 42 ans, à Paris, en France, l’initiateur de la « religion Kintendi » a débarqué très jeune à Paris où il développa un goût prononcé pour les habits coûteux.
ACP/Kayu/Nig
