Kinshasa, 27 novembre 2024(ACP).- Le Tourisme a été défini mardi lors de l’ouverture de la quatrième édition de la semaine congolaise du tourisme placé sous le thème,<< Tourisme et Paix >> tenue au Palais du peuple de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, comme un secteur clé pour sa capacité à promouvoir la culture et l’histoire.
«Pour moi le tourisme un secteur clé de l’économie mondiale non seulement pour ses retombées économiques, mais également pour sa capacité à promouvoir la culture et l’histoire. la culture influence le tourisme et le tourisme influence la culture, créant ainsi un lien indissociable entre ces deux domaines, ce petit mot que j’ai préparé se penchera sur cette relation, avant de se concentrer sur la nécessité d’un plan stratégique commun pour la conservation, notamment des espaces historiques, qui de facto sont des lieux à préserver, mais aussi à promouvoir, car ils participent au rayonnement de notre pays », a déclaré Mme la ministre de la culture, arts et patrimoine lors de son intervention au Panels..
« Il faut souligner également le potentiel économique qui, du reste, à ce jour, reste sous-exploité, mais qui, je le pense, pourrait devenir un véritable levier de croissance économique et de création d’emplois comme l’a souligné le ministre du Tourisme lors de son discours d’ouverture », a ajouté Yollande Elebe ajoutant que « c’est la promotion de la diversité culturelle par le tourisme culturel permet de faire découvrir des traditions, des coutumes, des modes de vie variés et cela favorise l’échange interculturel et le respect des différences ».
« En ce qui concerne la valorisation du patrimoine, les sites historiques attirent des visiteurs et contribuent à la sensibilisation, à l’importance de la préservation du patrimoine culturel. Par exemple, l’apport de départ à Nsiam Foumou est un témoignage de l’histoire et des souffrances de notre peuple et de nos ancêtres, dont l’héritage mérite d’être reconnu et compris », a-t-elle dit.
RDC seul pays au monde d’avoir souffert trois sortes de traite de noir
Mme la ministre Yollande Ebele a fait savoir « Il ne faut pas oublier que la République démocratique du Congo est le seul pays au monde à avoir subi trois sortes de traites. La traite transaérienne, la traite arabe, qui est la traite arabe plutôt, la traite négrière et la traite post-missionnaire belge. Or, il ne faut pas non plus oublier que 60% des esclaves dans le monde qui sont partis vers les Amériques venaient du bassin Congo ».
« L’objectif de la conservation, la préservation des espaces historiques, comme la route des esclaves que je venais de citer nécessite une approche coordonnée entre nos ministère celle de la Culture et le ministère du Tourisme, mais aussi les ONG et les communautés locales », a expliqué Yollande Elebe.
Elle a souhaité qu’un plan stratégique soit énoncé avec des objectifs clairs pour la protection du patrimoine culturel tout en garantissant que le tourisme reste une source de revenus, sans oublier la gestion durable du tourisme.
La ministre Elebe a indiqué qu’avec des emplois, des formations, et en faisant que ceux qui le font, puissent le rapporter par le fait que les touristes viennent les voir découvrir leur mode de vie. C’est aussi un moyen de leur donner des revenus. ACP/C.L