Kinshasa, République démocratique du Congo, le 6 janvier 2025 (ACP-Debunkage).-La nouvelle circulant sur les réseaux sociaux affirmant que le chef d’état-major général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) aurait ouvert un compte WhatsApp pour représenter officiellement les FARDC est fausse et constitue une fake news de complotisme.
Origine du complot
Cette fausse nouvelle provient d’un compte WhatsApp non identifié, avant d’être largement relayée sur les réseaux sociaux.
Les faits vérifiés
Une enquête révèle que Mme Yvette Nzigire aurait créé un compte WhatsApp en se faisant passer pour le chef d’état-major général des FARDC, le lieutenant-général Jules Banzaï Mwilambwe. Cette même personne aurait également mis en place un faux compte Twitter attribué à Masunzu Pacifique, un autre haut cadre de l’armée congolaise.
Un communiqué officiel des FARDC (communiqué n°001, daté du 4 janvier 2024 https://x.com/acprdcongo/status/1875619821452509299?s=46) condamne fermement cette initiative :
« Les Forces armées de la République démocratique du Congo constatent avec indignation la création, par Mme Yvette Nzigire, d’un compte WhatsApp usurpant l’identité du lieutenant-général Jules Banzaï Mwilambwe avant même sa prise officielle de fonction. »
Le communiqué précise que cette action s’inscrit dans une stratégie de désinformation menée par des ennemis de la République démocratique du Congo, notamment en lien avec l’agression rwandaise et le groupe rebelle du M23.
Mise en garde des FARDC
Les FARDC appellent les institutions et les citoyens à ne pas considérer les messages diffusés via ce compte frauduleux. Elles rappellent également que les réseaux sociaux ne sont pas des outils officiels de communication pour les Forces armées de la RDC. Ce cas s’inscrit dans une série de cyberattaques visant plusieurs hauts responsables militaires du pays.
Conclusion
Le chef d’état-major général des FARDC, ainsi que tout autre haut responsable militaire, n’a pas ouvert de compte WhatsApp pour représenter officiellement l’armée congolaise. Toute communication prétendument émanant d’une telle source sur WhatsApp ou d’autres réseaux sociaux doit être considérée comme frauduleuse.
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