Kinshasa, 21 décembre 2024(ACP).- Le pape François a condamné samedi la frappe aérienne israélienne, après la mort de sept enfants d’une même famille palestinienne à Gaza, a-t-on appris des medias internationaux.
«Hier, des enfants ont été bombardés. C’est de la cruauté, ce n’est pas la guerre. Je tiens à le dire parce que cela me touche au cœur», a déclaré le pape François.
Le papaFrançois a appelé à la paix depuis l’attaque terroriste sans précédent du Hamas contre Israël depuis le 7 octobre 2023 et la campagne de représailles israéliennes à Gaza.
Selon la même source, le François a également appelé à une étude «minutieuse» pour déterminer si la situation à Gaza «correspond à la définition technique» du génocide, une accusation fermement rejetée par Israël.
Le Saint-Siège soutient la solution dite de deux États, israélien et palestinien, et reconnaît depuis 2013 l’État de Palestine, avec lequel il entretient des relations diplomatiques, a poursuivi la source.
*Le Qatar se retire de la médiation*
Par ailleurs, le Qatar a retiré sa médiation entre Israël et le Hamas palestinien après des mois d’efforts infructueux pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza.
Il a aussi indiqué que le bureau politique du Hamas à Doha «n’a plus de raison d’être»
Les Qataris ont informé les Israéliens et le Hamas que tant que les deux camps refusent de négocier un accord de bonne foi, ils ne pourront pas continuer à jouer le rôle de médiateur.
«Il y a dix jours, lors des dernières (négociations) pour tenter de parvenir à un accord, le Qatar a informé les parties qu’il comptait suspendre ses efforts de médiation entre le Hamas et Israël si un accord n’était pas trouvé lors de ce round», a déclaré le porte-parole des Affaires étrangères Majed Al Ansari dans un communiqué.
«Le Qatar les reprendra lorsque les parties feront preuve de volonté et de sérieux» pour mettre fin aux hostilités, a-t-il ajouté.
Avec les États-Unis et l’Égypte, le Quatar avait mené une médiation entre les deux belligérants depuis une seule trêve dans le conflit en novembre 2023 qui avait duré une semaine et avait permis la libération d’otages retenus à Gaza en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël. Depuis, de nombreuses sessions de négociations ont eu lieu sans aucun résultat.
Le Hamas et Israël s’accusent mutuellement de bloquer tout accord, chaque camp refusant les conditions de l’autre pour un cessez-le-feu dans la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque du mouvement islamiste palestinien contre Israël.
ACP/C.L