Kinshasa, 19 décembre 2024 (ACP).- Le président de la transition du Gabon, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a promulgué jeudi, au cours d’une cérémonie organisée à la place de la libération à Libreville, la nouvelle Constitution adoptée par référendum en novembre dernier, a appris l’ACP des médias internationaux.
«Le Gabon est entré officiellement ce jeudi dans la Vè République. Cette loi fondamentale est appelée à être le reflet de notre histoire et la plateforme de nos espérances.», a déclaré Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition du Gabon.
Le président de la transition a estimé que la nouvelle République devait être « aux antipodes » du précédent régime.
«Je salue la promesse tenue et le déroulement du processus référendaire. La maturité des différents acteurs, l’unité nationale, la tolérance, le respect de l’autre et la transparence qui ont prévalu tout au long de ce processus prouvent aujourd’hui que le Gabon a fait un saut qualitatif vers une ère nouvelle», a-t-il renchéri.
La nouvelle Constitution du Gabon s’appliquera définitivement après les élections qui auront lieu au plus tard au mois d’août 2025.
Consolidation d’un Etat de droit et la promotion des libertés fondamentales
«La nouvelle Constitution doit permettre la consolidation d’un État de droit et la promotion des libertés fondamentales et les droits de l’homme. Elle doit également assurer une justice équitable et l’égalité de tous devant la loi », a indiqué Brice Clotaire Oligui Nguema.
A travers cette Constitution toute l’espérance de la Nation se fonde sur l’avènement du Gabon nouveau. La Vè République doit se placer aux antipodes de l’ordre ancien, par sa gouvernance, avec de nouveaux visages et de nouvelles méthodes.
La Cour constitutionnelle au Gabon avait définitivement validé le 29 novembre l’adoption de la nouvelle Constitution approuvée mi-novembre par référendum, avec 91,64% de «oui», une étape-clé du retour à l’ordre constitutionnel.
L’adoption de la nouvelle Constitution a été suivie par l’ouverture de consultations pour une révision du code électoral, en vue des élections présidentielles, législatives et locales, prévues en 2025 pour clore la période de transition née du renversement du régime Bongo le 30 août 2023. ACP/JF