Kinshasa, 14 août 2024 (ACP).- Les travaux des pourparlers de paix ont débuté mercredi à Genève, capitale fédérale suisse entre belligérants sous la médiation des États-Unis d’Amérique pour enrayer la guerre de 16 mois au Soudan, a-t-on appris de source diplomatique américaine citée par les médias internationaux.
« Il est grand temps que les armes soient réduites au silence. Nous nous efforçons de veiller à ce que les parties respectent leurs engagements et leur mise en œuvre. Les Belligérants doivent respecter le droit international humanitaire et permettre l’acheminement de l’aide humanitaire », a déclaré Tom Perriello, envoyé spécial des États-Unis d’Amérique pour le Soudan.
Les négociations ont lieu à un moment où l’inquiétude croissante est de plus en plus le sort du peuple soudanais, pris au milieu des combats entre l’armée et les forces paramilitaires de soutien rapide.
« En effet, nous espérons que les discussions à Genève aboutiront à un accord sur la fin de la violence, à l’élargissement de l’accès humanitaire et à un mécanisme de suivi et d’exécution », a ajouté la source.
Mais l’armée soudanaise a déclaré qu’elle n’assisterait pas aux pourparlers, ce qui ne laisserait guère d’espoir pour un cessez-le-feu rapide.
« La séance d’ouverture avec nos partenaires internationaux et techniques représentant la Suisse, le Royaume d’Arabie saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies », a dit la diplomatie américaine.
Les efforts internationaux antérieurs visant à mettre fin à la guerre ont échoué. Le conflit a créé la plus grande crise humanitaire au monde. Des dizaines de milliers de personnes sont mortes et plus de 10 millions de personnes ont été chassées de leurs foyers.
En outre, plus de la moitié de la population soudanaise est confrontée à une grave faim et à la famine officiellement déclarée ce mois-ci dans la région du Darfour.
ACP/ODM