Kinshasa, 24 mars 2025 (ACP).- Le gouvernement égyptien a opté lundi pour une nouvelle proposition de cessez-le-feu dans la bande de Gaza qui comprendrait la libération par le Hamas de cinq otages vivants, l’autorisation par Israël de l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, et une pause de plusieurs semaines dans les combats, ont écrit les médias internationaux.
«La proposition de l’Egypte consiste aussi en l’acceptation d’un cessez-le-feu immédiat, dans le but d’entamer des négociations plus approfondies pour convenir d’un calendrier de libération des otages restants, en échange d’un retrait progressif des forces de Tsahal de la bande de Gaza», ont rapporté les sources.
Le gouvernement a également évoqué la libération de centaines de prisonniers palestiniens, l’engagement des organisations terroristes de Gaza à fournir des informations détaillées sur les otages vivants, morts et blessés, ainsi que des documents photographiques qui serviront de preuve aux informations qui seront fournies.
Selon les mêmes sources, pour tenter de sortir de l’impasse, l’Egypte a proposé d’établir un calendrier de libération des otages, soit cinq par semaine, à condition qu’Israël entame au bout de la première semaine les négociations de la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu, qui doit conduire au retrait des troupes israéliennes de Gaza.
Par ailleurs, le Hamas serait disposé à libérer tous les otages vivants en échange du règlement de certaines questions dans le cadre des négociations dont la cessation de la guerre et le retrait de toutes les forces israéliennes de la bande de Gaza.
De son côté, le gouvernement de Benjamin Netanyahu exige la restitution immédiate de tous les otages encore détenus par le Hamas, vivants ou morts, avant de discuter de l’avenir de l’enclave palestinienne.
Pour rappel, Israël a repris la semaine dernière ses bombardements intensifs et ses opérations militaires terrestres à Gaza après avoir refusé d’entamer les négociations sur la fin définitive des hostilités et la libération des derniers otages prévues lors de la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu, qui aurait dû commencer début mars.
Le Caire a aussi proposé que cet arrangement s’accompagne de garanties de sécurité américaines, ont ajouté les sources sans en préciser la nature.
ACP/C.L.