Kinshasa 1er janvier 2025(ACP)-. Le président de la transition guinéenne le général Mamadi Doumbouya a affirmé que l’année 2025 sera une année électorale cruciale pour parachever le retour à l’ordre constitutionnel plus de trois ans après le coup d’État qui a renversé Alpha Condé, a appris mercredi l’ACP de source officielle citée par les medias internationaux.
«L’année 2025, sera une année électorale cruciale pour parachever le retour à l’ordre constitutionnel. J’annonce également la reprise totale des activités politiques en vue d’élections législatives, présidentielle et communales», a déclaré le général Mamadi Doumbouya président de la transition.
Il a également affirmé qu’une date pour un référendum pour l’adoption d’une nouvelle Constitution serait annoncée dans les trois prochains mois.
Par ailleurs,Souleymane Souza Konaté, chargé de communication de la coalition politique d’opposition Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (Anad), a affirmé que ces annonces, ne s’appuient sur aucun calendrier clair, sont des promesses déjà entendues et peu crédibles.
«Nous disons que ce n’est pas sincère, parce qu’ils ont promis le référendum constitutionnel au mois de mars 2024, Ensuite, ça a été au mois de novembre. Après, le Premier ministre s’est engagé sur le fait que ce soit au plus tard au mois de décembre. Et ça n’a pas été le cas. Aujourd’hui, on nous parle du premier trimestre (2025). Pour nous, ça ne règle absolument pas la question », a déclaré Souleymane Souza Konaté.
«Prendre une décision d’interdire systématiquement les manifestations politiques sur l’ensemble du territoire national, nous avons toujours dit que c’est illégal. S’ils reviennent à de meilleurs sentiments, pour nous, ça s’inscrit dans l’ordre naturel des choses. Il n’y a pas d’avancée majeure», a-t-il ajouté.
«On attendait du général Mamadi Doumbouya qu’il nous donne un calendrier précis sur le retour à l’ordre constitutionnel, qu’il réitère son engagement de la prise de pouvoir du 5 septembre 2021, que ni lui ni aucun membre des organes de la transition ne peut être candidat à l’occasion des prochaines échéances électorales. Mais on n’a rien entendu de tout ça. Ce sont les mêmes promesses qui ont été tenues en 2024 et ça n’a abouti absolument à rien», a-t-il conclu.
ACP/C.L.