Kinshasa, 13 février 2025 (ACP/Xinhua).- Le gouvernement ivoirien et la Banque africaine de développement (BAD) ont conclu jeudi un accord de prêt de 24,634 millions d’euros (16,158 milliards de francs CFA) pour le financement d’un projet de développement des chaînes de valeur compétitives de l’aquaculture et de la pêche en Côte d’Ivoire.
Cet accord, conclu le 18 décembre dernier, a été ratifié par un décret pris par le gouvernement lors d’un conseil des ministres mercredi à Abidjan.
Le projet prévoit de soutenir la gestion des pêches maritime, lagunaire et continentale et le développement de l’aquaculture avec le renforcement de stocks de géniteurs, la mise en place d’écloseries, la production commerciale d’alevins et la formulation d’aliments pour poissons.
Selon le gouvernement ivoirien, le projet devrait accroître significativement la contribution du secteur de la pêche et de l’aquaculture au développement des économies locales.
La Côte d’Ivoire importe près de 650.000 tonnes de poisson par an, alors que la production nationale couvre à peine 110.000 tonnes.
La direction de la Banque africaine de développement ouvre la voie à la reprise économique du Zimbabwe
En outre, le Groupe de la Banque africaine de développement a facilité l’engagement structuré du Zimbabwe auprès de ses créanciers, mais s’est également engagé à mobiliser des financements concessionnels par l’intermédiaire du Fonds africain de développement, la branche concessionnelle du Groupe de la Banque africaine de développement, afin d’aider le Zimbabwe à régler ses arriérés, en reproduisant les modèles de résolution de la dette appliqués avec succès au Soudan et en Somalie.
Le Zimbabwe a franchi une étape historique en tournant la page de décennies de défis économiques grâce au démarrage du paiement tant attendu des indemnités aux investisseurs lésés (le lien est externe). Cette étape, facilitée par le Groupe de la Banque africaine de développement, marque une avancée cruciale dans le processus de résolution de la dette du pays et de son réengagement total avec la communauté financière mondiale. L’initiative d’indemnisation s’aligne sur le programme de réformes plus large du Zimbabwe, qui vise à apurer la dette de 21 milliards de dollars du pays et à renouer les liens avec les créanciers internationaux.
ACP/C.L.