Kinshasa, 27 août 2024 (ACP/Xinhua).- Le secrétaire général des Nations Unies a, depuis le Royaume de Tonga, un État de Polynésie exhorté mardi les gouvernements à intensifier leurs actions climatiques pour sauver nos mers afin de protéger les populations contre les risques de la montée des eaux, a rapporté l’Agence Chine nouvelle.
« Le monde doit accroître massivement le financement et le soutien aux pays vulnérables. Nous avons besoin d’une augmentation des fonds pour faire face à la montée des eaux », a déclaré Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU.
Il a appelé les dirigeants du monde à réduire considérablement les émissions mondiales, à éliminer rapidement les combustibles fossiles et à augmenter massivement les investissements dans l’adaptation au changement climatique afin de protéger les populations contre les risques actuels et futurs.
M. Guterres a noté que le niveau moyen des mers s’élevait à un rythme sans précédent depuis 3.000 ans.
Une étude de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) intitulée « Etat du climat dans le Pacifique Sud-Ouest », ainsi qu’un rapport de l’équipe d’action climatique de l’ONU sur la montée des eaux dans un monde en réchauffement, montrent que les changements océaniques s’accélèrent, avec des conséquences dévastatrices, a ajouté le chef de l’ONU.
Ces rapports, publiés mardi en marge de la 53e réunion des dirigeants du Forum des îles du Pacifique (FIP), confirment que le niveau relatif des mers dans le Pacifique Sud-Ouest « a augmenté encore plus que la moyenne mondiale, dans certains endroits, de plus du double de l’augmentation mondiale au cours des 30 dernières années« , a averti le secrétaire général.
M. Guterres a expliqué que « les îles du Pacifique sont particulièrement exposées » car leur altitude moyenne n’est que d’un à deux mètres au-dessus du niveau de la mer, qu’environ 90% de la population vit à moins de cinq kilomètres des côtes et que la moitié de toutes les infrastructures se trouvent à moins de 500 mètres de la mer.
Le secrétaire général de l’ONU a réitéré l’appel qu’il lance depuis longtemps aux pays du G20, « les plus gros émetteurs » de CO2, pour qu’ils jouent un rôle de premier plan dans ces efforts. ACP/C.L