Kinshasa, 07 février 2025 (ACP).- La présidence ukrainienne s’est proposée d’ouvrir un couloir humanitaire dans la région frontalière de Koursk en cas de demande de Moscou pour permettre l’évacuation de centaines de civils russes, ont informé vendredi les medias internationaux.
« Nous sommes prêts à ouvrir un couloir humanitaire dans la région de Koursk en cas de demande officielle de la Fédération de Russie », a déclaré Volodymyr Zelensky, président ukrainien.
En effet, plus de 1 500 civils vivent encore dans des zones de la région de Koursk, à l’ouest de la Russie, que l’armée ukrainienne occupe depuis une offensive surprise lancée en août dernier, ayant permis à l’Ukraine de faire prisonniers, jusqu’à aujourd’hui, 909 soldats russes, selon un chiffre diffusé par Kiev.
Si les forces russes ont depuis repris la plus grande partie de ces territoires, elles ne parviennent toujours pas à repousser totalement les troupes ukrainiennes au-delà de la frontière, malgré le déploiement, selon Kiev. La colère des familles grandit contre les autorités russes depuis qu’elles ont perdu le contact avec des proches piégés sans communication de l’autre côté de la ligne de front.
« L’occupant peut et doit être battu sur son territoire »
De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait l’éloge de ses troupes qui se battent dans la région de Koursk, décernant des récompenses à plusieurs unités.
« L’occupant peut et doit être battu sur son territoire », a-t-il martelé, mettant une nouvelle fois en avant le principe de « paix par la force » adopté par Kiev depuis l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche.
L’armée russe a quant à elle assuré avoir « déjoué une tentative de contre-offensive des forces armées ukrainiennes en direction des localités de Tcherkasskaïa Konopelka et Oulanok dans la région de Koursk ».
Selon elle, les troupes ukrainiennes ont lancé « huit vagues d’attaques avec des forces allant jusqu’à deux bataillons mécanisés », soit plusieurs centaines de soldats avec des blindés.
L’Ukraine affirme aussi que ces conquêtes sur le territoire russe peuvent servir de monnaie d’échange dans de possibles négociations de paix avec la Russie. ACP/JF