Assemblées Banque mondiale-FMI : la nouvelle vision  pour la sincérité de l’engagement (De l’envoyé spécial de l’ACP à Marrachesh JJ Lukusa)


Marrachesh, 14 octobre 2023 (ACP).- « Créer  un monde sans pauvreté sur la planète vivable » telle est la nouvelle vision et la mission que s’est assignée la Banque mondiale pour mettre à l’épreuve sa sincérité, ses actions et son engagement, a appris l’ACP  de source administrative.

« Cette vision, mission et feuille de route vont mettre à l’épreuve la sincérité de notre ambition, elles nous engagent dans un voyage qui nous imposera de réinventer nos partenariats, de travailler et de penser différemment, de déployer un plan innovant et de réduire les risques à grande échelle, d’obtenir des ressources supplémentaires et d’avoir une approche optimiste de ce qu’il est possible de réaliser », a indiqué au cours d’une séance plénière, le président de la Banque mondiale , Ajay Banga.

Ajay Banga a fait remarquer qu’à travers le monde, les gens sont impatients de se mettre au travail, de créer de leurs propres mains. Ils veulent une vie meilleure pour leurs enfants et leurs petits-enfants. A cet effet, la Banque mondiale se veut être une force qui les pousse à aller de l’avant.

« Nous devons être une institution qui exporte l’optimisme, une force qui fait  bouger les lignes », a-t-il dit, ajoutant : « c’est dans ce cadre, que la  Banque mondiale a lancé un ambitieux programme en vue d’accélérer le rythme de ses interventions, d’accroître son efficacité et de simplifier ses procédures.
Notre ferveur ne transparait pas seulement dans nos discours, mais elle devrait être évaluée dans nos actions », a renchéri Ajay Banga.

Il a également, fait savoir qu’ils doivent être efficients en favorisant les résultats plutôt que les moyens et en s’intéressant moins aux sommes qu’ils allouent  mais plus au nombre des filles scolarisées, nombre d’emplois créés, ou encore au montant des dollars mobilisés en faveur du secteur privé.

Evoquant le mode de financement, le président de la Banque mondiale a estimé qu’il faut financer ce qui a l’avantage de préserver le climat, de maitriser les pandémies à défaut de les prévenir, de produire une nourriture abondante et vaincre la fragilité et la pauvreté.
Il a annoncé que les institutions de Brettons Woods ont entamé la première étape de ce voyage en avril dernier lorsque la Banque mondiale a réussi à extraire 40 milliards des dollars américains sur dix ans de son bilan, en ajustant son ratio de prêts sur fonds propres.

Elles ont créé un mécanisme de garantie de portefeuille et lancé un instrument de capital hybride. Ces outils, a-t-il soutenu, permettent d’assumer plus des risques et pourraient permettre d’accroître à 157 milliards USD. ACP/KHM

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