Banque mondiale :  avec 8,6% de croissance en 2022, la RDC un pays prolifique

Kinshasa, 0 7 avril 2023 (ACP).- La République Démocratique du Congo fait face aux multiples crises avec un taux de croissance de 8,6 % en 2022, faisant d’elle, en Afrique centrale, le pays le plus prolifique en taux de croissance économique.

« Des pays comme le Kenya, la Côte d’Ivoire et la République démocratique du Congo (RDC) font preuve de résilience face aux multiples crises, avec des taux de croissance respectifs de 5,2 %, 6,7 % et 8,6 % en 2022 », relève la Banque mondiale dans un rapport parvenu vendredi à l’ACP.

Cependant, la croissance des investissements en Afrique subsaharienne est tombée de 6,8 % en 2010-2013 à 1,6 % en 2021, avec un ralentissement plus marqué en Afrique orientale et australe qu’en Afrique occidentale et centrale.

En effet, la Banque mondiale fait remarquer que « la croissance économique en Afrique subsaharienne devrait ralentir, passant de 3,6 % en 2022 à 3,1 % en 2023 ».

Elle renchérit en expliquant que les causes de ce ralentissement seraient entre autres la situation mondiale actuelle occasionnée par la guerre en Europe (Russie- Ukraine) et les crises que celle-ci engendre.

 « La croissance reste atone, tirée vers le bas par l’incertitude de l’économie mondiale, la sous-performance des plus grandes économies du continent, l’inflation élevée, et une forte décélération de la croissance de l’investissement », ajoute le document.

Par ailleurs, la Banque mondiale fait une projection selon laquelle « d’après les estimations, la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de la sous-région de l’Afrique de l’Ouest et centrale devrait tomber à 3,4 % en 2023, contre 3,7 % en 2022, tandis que celle de l’Afrique de l’Est et australe devrait tomber à 3,0 % en 2023, contre 3,5 % en 2022.

« Les risques de surendettement restent élevés, 22 pays de la région présentant un risque élevé de surendettement extérieur ou étant en situation de surendettement en décembre 2022 », a-t-elle précisé.

Elle poursuit en laissant entendre que bien que l’inflation globale semble avoir atteint un pic l’année dernière, l’inflation devrait rester élevée à 7,5 % en 2023.

Cette institution financière internationale a formulé quelques recommandations aux gouvernements africains pour affronter ces épreuves en 2023.

« Face à l’assombrissement des perspectives de croissance et à l’augmentation des niveaux d’endettement, les gouvernements africains doivent se concentrer davantage sur la stabilité macroéconomique, la mobilisation des recettes intérieures, la réduction de la dette et les investissements productifs afin de réduire l’extrême pauvreté et de stimuler la prospérité partagée à moyen et à long terme », a-t-elle recommandé. ACP/Kayu

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