Banque mondiale-FMI: nécessité d’investir dans les infrastructures pour créer des emplois en Afrique (Jean-Jacques Lukusa envoyé spécial) 

Marrakech, 13 Octobre 2023 (ACP)-. Investir dans les infrastructures stimule la croissance économique, crée des emplois et améliore la qualité de vie des citoyens, a déclaré la ministre marocaine de l’Economie et des Finances, à l’occasion d’une réunion de haut niveau regroupant 48 ministres des Finances africains.

« En investissant dans nos infrastructures, nous investissons dans l’avenir de notre continent et cela stimulera la croissance économique, créera des emplois et améliorera la qualité de vie des citoyens », a fait savoir Mme Nadia Fettah ministre marocaine de l’Economie et des Finances.

Selon elle, le financement des infrastructures en Afrique est un défi, mais aussi une opportunité. Pour remédier à cette problématique, la ministre marocaine a prôné une plus grande implication du secteur privé, appelant au renforcement de la coopération internationale et au recours à des financements innovants.

« En utilisant les partenariats public-privé de manière stratégique, les gouvernements peuvent dégager des ressources financières significatives tout en répondant aux besoins essentiels de la société », a-t-elle dit.

Elle a par ailleurs, mis en avant la complexité de la question du financement les infrastructures, précisant que : « les gaps de financement dans ce secteur se situent entre 68 et 108 milliards de dollars américains par an ».

Parlant de son pays, la ministre marocaine Fettah a noté le renforcement de la coopération  qui s’est traduit par la multiplication des flux commerciaux et d’investissement  entre le Royaume de Maroc et le reste des pays d’Afrique, où il est devenu l’un des principaux investisseurs. 

La ministre a aussi fait observer que la vision en cette matière de coopération panafricaine a été portée au plus haut sommet par le Roi Mohammed 6.

En République démocratique du Congo, le secteur d’infrastructures a occupé une place des choix dans la politique du gouvernement. Plusieurs chantiers sont ouverts à travers le pays dans le cadre du programme de développement  de 145 territoires.

D’autres chantiers sont financés par les partenaires au développement notamment la Banque Mondiale, la Banque africaine de développement, la Banque arabe pour le développement de l’Afrique pour ne citer que ceux-là, la liste étant longue.

En ce qui concerne le partenariat public-privé, plusieurs entreprises de génie civil ont des contrats des travaux avec le gouvernement pour la construction des voiries urbaines à travers le pays.

Il sied de noter de grands projets d’infrastructures notamment le port en eau profonde de Banana au Kongo Central à l’Ouest de la RDC, le port sec entre la Zambie et la RDC ainsi que le pont pour relier directement le port de Dar-Esalam en Tanzanie.

Ont pris part à cette réunion, outre la RDC, le Maroc, le Cap Vert, la Tanzanie, le Niger, l’Angola, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la RCA, les Comores, Djibouti, l’Egypte, l’Éthiopie, le Gabon, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, la Guinée Équatoriale, le Lesotho, la Libye, Madagascar, le Malawi, l’île Maurice, la Mauritanie, l’Ouganda, le Rwanda, Sao Tomé et Principe, le Sénégal, la Sierra Leone, la Somalie, le Soudan, le Soudan du Sud, le Tchad, le Togo, la Tunisie, la Zambie, le Zimbabwe, les Seychelles, l’Eswatini, l’Afrique du Sud, le Liberia, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Mozambique, la Gambie et le Nigeria. ACP/Kayu

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