Commerce extérieur: le café robusta enregistre une baisse de 5,26% à l’international

Kinshasa, 23 juin 2025 (ACP).- Le prix d’un kilogramme du café robusta, produit d’exportation de la République démocratique du Congo, a connu une baisse de 5,26% à l’international, en se négociant à 4,14 USD, au cours de la semaine du 23 juin 2025 contre 4,37 USD la semaine précédente, selon un communiqué consulté lundi par l’ACP.

«Le prix d’un kilogramme du café robusta connaît une baisse de 5,26% sur les marchés internationaux, au cours de la période du 23 au 28 juin 2025 en se négociant à 4,14 USD, la semaine sous examen contre 4,37 USD la semaine précédente», a-t-on lu dans les mercuriales du ministère du Commerce extérieur.

Le document a souligné que le prix du café robusta, durant la période du  26 au 31 mai 2025 ; du 9 au 14 juin 2025; et 16 au 21 juin 2025, avait accusé des baisses respectives de 3,88% ; 6,55% et 1,13% le kilogramme sur les marchés internationaux, en se négociant à 4,95 USD ; 4,42 USD ; 4, 37 la semaine sous examen contre 5,15 USD ; 6,55% ; et 4,42 USD la semaine précédente.

Selon la source, outre le café robusta, le prix des autres produits agricoles et menus forestiers ont enregistré une baisse à l’international durant la semaine sous examen.

Par contre, six autres produits sont restés stables sur les marchés internationaux, notamment le caoutchouc, la papaïne, les écorces de quinquina, etc.

La hausse et la stabilité des prix des produits miniers marchands, agricoles et menus forestiers, a souligné le document, sont consécutives à l’offre et à la demande sur les marchés internationaux ainsi que la chaîne d’approvisionnement.

Il convient de noter que la production du café en République démocratique du Congo est centrée sur le littoral du lac Kivu. Il y a environ 11.000 producteurs de café à travers le pays qui produisent les deux principales variétés de cafés, à savoir robusta et arabica. Lors de trois dernières années, le pays a produit entre 45 et 50 millions de sacs de 60kg de café.

Ces fluctuations ont un impact direct sur l’économie congolaise, fortement dépendante des exportations des matières premières, notamment dans le secteur minier. ACP/JF

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