Kinshasa, 20 juin 2024 (ACP).- Près de 634 millions de dollars américains sont attendus au cours de cette année du contrat sino-congolais sur les 7 milliards du 5ème avenant, annoncés en faveur de la République démocratique du Congo (RDC), a appris l’ACP, jeudi, au cours d’un forum sur les infrastructures à Kinshasa. « Cette année 2024, il y a disponibilité d’avoir 634 millions de dollars américains et pour les prochaines années, nous aurons 324 millions, il sera possible à partir de 2025 d’avoir 1,5 milliards par année et ses disponibilités sont une opportunité pour l’agence congolaise des grands travaux mais aussi pour le pays », a déclaré l’ingénieur Nico Nzau Nzau, directeur général de l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT).
Dans son intervention, axée essentiellement sur les avantages de ces 7 milliards du contrat sino-congolais et la manière dont la RDC les a obtenus, Nico Nzau Nzau a précisé que le pays a des experts qui ont été dans des discussions de haut niveau qui font bénéficier des retombées à la Nation. « Je sais que tout le monde attend la réponse par rapport au 7 milliards de dollars américains que la RDC a gagnés et sur le comment avons-nous fait pour les avoir », a-t-dit.
D’autres retombées sont notamment l’implantation des directions provinciales à travers tous les pays, le renforcement d’études par le concours, l’utilisation des entreprises congolaises dans la version actuelle où les entreprises congolaises travaillent également dans le programme sino-congolais.
Dans son mot d’ouverture des travaux du forum, le ministre d’Infrastructures et travaux, Alexis Gisaro, a axé son intervention sur les objectifs que poursuit son ministère, à savoir la recherche et la mobilisation des ressources, avant de relever l’importance de l’intervention des partenaires privés dans le secteur de développement des infrastructures.
Reconnaissant le retard infrastructurel que connaît la RDC, M. Gisaro a indiqué que le thème du forum : « Accélérer le rythme de la mise en œuvre et de réalisation des projets d’infrastructures en Rd. Congo: un impératif pour un Congo émergent», tombe à point nommé. Car, a-t-il précisé, il permet aux ministères sectoriels d’intervenir et d’exposer sur les sujets de l’heure en rapport avec les actions à mener afin de booster et de redynamiser la mise en œuvre de projets d’infrastructures.
Durant trois jours, ce deuxième forum sur les infrastructures organisé par la structure Think Tank RDC-Stratégie du 18 au 20 juin, pousse à réfléchir sur la manière d’augmenter le rythme de la mise en œuvre et la réalisation des projets des infrastructures en RDC.
ACP/