Des échanges autour de  l’accès aux infrastructures sociales  en faveur des communautés vulnérables

Kinshasa, 12 avril 2025 (ACP).- L’amélioration de l’accès aux infrastructures sociales de base et aux moyens de subsistance socio-économique des communautés vulnérables a été au centre d’échanges lors d’un atelier sur l’impact du projet «Stabilisation de l’Est de la République démocratique du Congo pour la paix (STEP)» sur financement de la Banque mondiale.

«Le projet STEP a démarré depuis 2013-2014 et, il s’achève en 2025, donc 11 ans après sa mise en œuvre, nous sommes en atelier pour évaluer l’impact de ce projet sur les bénéficiaires, notamment l’amélioration de l’accès aux infrastructures», a déclaré François Kabemba, chargé des opérations du projet STEP.

Cette structure a comme objectif d’améliorer l’accès aux infrastructures sociales de base et aussi aux moyens de subsistance des communautés vulnérables à travers 13 provinces qui ont été bénéficiaires jusqu’ à ce jour.

Il s’agit donc du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Tanganyika, Haut-Uélé, Bas-Uélé, de la Tshopo, du Nord et Sud-Ubangi, du Kasaï Central, Kongo Central, Kwilu et de la ville province de Kinshasa. S’agissant de l’impact, M. François Kabemba a fait savoir que les activités ont été menées à travers la construction des infrastructures.

 A ce jour, plus de 4 000 infrastructures ont été construites dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’assainissement et de l’eau potable.

Dans les domaines de marché, il a été construit quelques marchés à travers les provinces d’intervention.

«Le deuxième volet du projet a été celui des filets sociaux. Donc nous avons mené les activités Timo et les activités de cash transfert», a-t-il indiqué.

Le chargé des opérations du projet STEP a martelé sur 800 000 ménages assistés dans le cadre du projet STEP.

«A ce jour», a-t-il précisé : «nous avons assisté dans ce volet 800 000 ménages, dont 277 232 étaient même dans la ville de Kinshasa pendant la période de Covid. Et près de 600 000 bénéficiaires sont disséminés à travers 6 provinces de notre pays».

Toutefois, il a reconnu qu’il y a des provinces qui n’ont pas bénéficié du paquet complet des activités.

Outre les activités citées ci-haut, le projet a formé les comités locaux de développement à travers les provinces d’intervention qui sont devenus des interlocuteurs valables auprès des partenaires et auprès de l’État avec les activités des mesures d’accompagnement. «Nous avons la capacité de 600 000 ménages qui sont regroupés en un groupement de producteurs bénéficiaires», a dit le chargé des opérations du projet STEP.

De son côté,  M. Sillas Nkongolo, secrétaire général du projet STEP, a relevé quelques défis majeurs, notamment l’appropriation par le gouvernement, à travers le ministère des Affaires sociales (MINAS) et l’ensemble des acteurs du système, des outils développés dont ceux du ciblage et d’enregistrement et de la prise en main (MIS, Ciblage, QSE…); la poursuite des efforts en cours pour rendre effectif le cadre légal réglementaire et opérationnel du registre social unique, en vue de sécuriser les données et la facilitation de l’adhésion des parties prenantes, a- t-il souligné.

Selon lui, l’objectif est de présenter les effets ou impacts ainsi que les leçons apprises du projet STEP au public cible (Banque mondiale et membres du Gouvernement central). ACP/UKB

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