Désenclavement de Kinshasa : vingt et un jours pour le parachèvement des travaux de l’avenue Elengesa

Kinshasa, 04 décembre 2022(ACP). – Les travaux du parachèvement de la route Elengesa traversant cinq communes de la ville de Kinshasa, nécessitent encore vingt et un jours, soit trois semaines hors intempéries pour que cette artère soit livrée au trafic.

 « Dans 21 jours hors intempéries, les 83 m d’une chaussée en souple (béton) seront achevés pour ouvrir le trafic », a révélé l’ingénieur topographe Pindi  à l’ACP.

Les travaux sur cette route sont exécutés par l’entreprise « Adi Construct »,  sous la supervision du Bureau technique de contrôle (BTC) avec l’appui financier du trésor public à travers le gouvernement provincial de la ville de Kinshasa.

Sur les 83 m restants, les travaux consistent à construire un mur de soutènement pour empêcher les éboulements des terres sur la chaussée, avant de procéder au décapage de la chaussée pour son rechargement avec la terre jaune et la construction des couches de base de fondation, ainsi que la couche de roulement sur une longueur de 83 m restants sur les 5,78 km du projet.

La route Elengesa traverse les communes de Kalamu à partir du Rond-point Mariano, Makala, Bumbu, Ngiri Ngiri et Selembao et débouche sur  l’avenue By Pass au niveau du quartier courant dans la commune de Makala. Son parcours est déjà asphalté en bitume sur une longueur de 4,95 km.

Cette route dont le tracé remonte vers les années 1950, rappelle-t-on,  était en état  de délabrement  avancé.  Au regard de sa configuration géographique  dans le désenclavement de ces communes  et les facilités des échanges économiques entres  elles, l’autorité provinciale à travers la vision du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ont  initié les travaux de sa construction depuis le 28 octobre 2019   pour une durée de 16 mois. Néanmoins, le traçage, la démolition  des ouvrages en maçonnerie et béton, l’abattage et le dessouchage, l’adaptation des équipements de desserte en eau et électricité, l’application des mesures nécessaires d’expropriation ainsi que les intempéries  sont autant des causes qui ont retardé l’achèvement de l’ouvrage  dans le délai prescrit.

ACP/ KHM

 

 

 

 

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