Kinshasa, 21 novembre 2024 (ACP), Des rencontres se sont multipliées à la vice-primature de l’Economie nationale, en République démocratique du Congo, pour accélérer l’application du décret contre la vie chère, a appris l’ACP jeudi dans un communiqué.
«Le vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, a multiplié des réunions pour concrétiser la volonté du chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, et de la Première ministre Judith Suminwa en ce qui concerne la baisse des prix de huit (8) produits de première nécessité, dans le cadre du combat contre de la vie chère après la publication, dans le journal officiel, du Décret n°24/07 du 19 septembre portant suspension de la perception de la taxe sur la valeur ajoutée et rabattement des taux des droits, taxes et redevances sur les produits alimentaires de première nécessité», a-t-on lu dans un communiqué parvenu jeudi à l’ACP.
C’est dans ce cadre que le vice-Premier ministre Mukoko Samba a réuni, jeudi dans son cabinet, les membres de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), les gros importateurs, le représentant de l’Inspection générale des Finances (IGF) et les cadres de l’administration centrale de son ministère.
A cette occasion, le ministre de l’Economie a informé ses interlocuteurs que des mesures prises pour lutter contre la vie chère, conformément au décret signé par la Première ministre, et publié dans le Journal officiel. Ceci, a précisé la source, pour alléger le panier de la ménagère pendant les festivités de fin de l’année.
Plusieurs autres objectifs ont fait l’objet de cette rencontre parmi lesquels le souci de recueillir les avis de toutes les parties impliquées dans ce processus et de valider les crédits d’impôts par rapport aux stocks existants.
A ce titre, a indiqué la source, l’Inspection générale des finances a été chargée de certifier les stocks physiques disponibles acquis à des taux pleins, mais qui feront l’objet de l’application dudit décret.
L’Egypte disposée à investir en RDC
En outre, le ministre Mukoko Samba a dans la même journée échangé avec des entrepreneurs égyptiens regroupés au sein du consortium «Egyptian African Arab Co.for Develpment» (EGAAD), disposés à investir dans plusieurs secteurs en RDC.
«Je crois que le temps est arrivé pour que les Africains ne regardent plus ailleurs», a soutenu le VPM en charge de l’Economie nationale. Il les a rassurés de l’accompagnement de la RDC pour l’amélioration du climat des affaires entre les deux pays.
Pour sa part, la partie égyptienne s’est dite satisfaite des assurances et de la volonté du gouvernement congolais d’améliorer le climat des affaires, gage pour attirer les investisseurs étrangers.
«Le vice-Premier ministre nous a rassuré sur la volonté du gouvernement congolais d’améliorer le climat des affaires, gage pour attirer les investisseurs étrangers», a déclaré à la presse Réda Boulos, chef de la délégation égyptienne.
Il a énuméré les domaines d’investissement des entrepreneurs égyptiens, notamment les secteurs d’énergie, de l’agro-alimentaire, ainsi que celle de la construction des infrastructures.
Reda Boulos a fait savoir que le pont établi entre son Consortium et Kinshasa, a pour finalité de concrétiser le transfert des technologies entre les peuples égyptien et congolais à travers une main d’œuvre majoritairement locale. ACP/JF