Kinshasa, 17 septembre 2019 (ACP).- Le ministre du Développement rural, Guy Mikulu Pombo, a évalué avec les responsables de l’administration de son ministère, les différents projets initiés avant son avènement, en vue de se faire une idée sur leur état d’avancement, leur mise en œuvre, les difficultés qu’ils renferment ainsi que les acquis à capitaliser.
Le ministre a, à cette occasion, écouté tour à tour les responsables des projets de l’Agence nationale pour le centre de développement intégré (AN-CDI), le projet de renforcement des infrastructures socioéconomiques dans la zone centre (PRISE), le projet d’appui au développement des infrastructures rurales (PADIR), le programme eau (PROGEAU), la riziculture ainsi que le projet d’appui à la modernisation du village (PAMOVI). Il a fait savoir que la revue de tous ces projets a pour objectif principal, d’identifier les goulots d’étranglement qui les accompagnent afin de réorienter les actions pour la pérennisation des actions déjà entreprises et à venir.
Le ministre Mikulu a relevé que la plupart des projets rencontrent les problèmes de pérennisation une fois qu’ils aient été mis en œuvre, ce, par manque d’entretien des ouvrages construits, réhabilités et exécutés pour l’intérêt du peuple congolais. Selon lui, le nœud du problème dans le secteur de développement rural réside dans l’entretien des routes, soulignant que les bailleurs de fonds, notamment la Banque africaine de développement (BAD), deviennent de plus en plus réticents dans le financement de certains projets de réhabilitation des ouvrages ou des routes déjà construites.
Il a préconisé la remise en place du système de cantonnage manuel en vue de garder la praticabilité des routes de desserte agricole en confiant 60.000 km aux partenaires sur l’ensemble du réseau évalué à 87.000 km. Chaque partenaire, a-t-il précisé, devra avoir la charge et ce, sur l’ensemble du territoire national.
Le coordonnateur de PRISE, Déo Sunzu, abordé par la presse a indiqué que son projet est basé dans la zone centre où il a été constaté un taux faible en termes de réhabilitation, d’assainissement et de santé. Il a saisi cette opportunité offerte par le ministre, pour lui présenter l’état d’avancement des projets PRISE pour qu’il s’en imprègne. ACP/Fng/Fmb