Kinshasa, 12 décembre 2024 (ACP).- Le prix du baril de pétrole, l’un des produits d’exportation de la République démocratique du Congo, a enregistré une baisse de 0,77% en se négociant à 71,84 USD sur le marché en rythme hebdomadaire, la semaine du 29 novembre au 6 décembre 2024, selon la note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo(BCC) consultée jeudi par l’ACP.
« Le baril de pétrole a observé une baisse de 0,77% sur les marchés internationaux en se négociant à 71,84 dollars américains le baril par rapport à la période précédente, au cours de laquelle il s’est négocié à 72,40 USD », a-t-on lu. La source a relevé, par ailleurs, que durant la semaine du 22 au 29 novembre 2024, plusieurs fluctuations ont été observées sur le marché des matières premières occasionnant également une baisse de 3,0%, le baril ayant atteint 72,40 USD, dégageant ainsi une diminution de 7,02% par rapport à décembre 2023.
La BCC a fait savoir que cette évolution fait suite à une forte hausse de l’offre face à une demande chinoise en baisse. Par ailleurs, les mesures de la relance de l’économie chinoise, principal acheteur, n’ont pas rassuré le marché. En outre, les prix du blé et du maïs ont enregistré des hausses respectives de 1,83 % et de 1,66 %, en se situant à 205,26 USD et 159,97 USD, alors que celui du riz s’est maintenu à son niveau de la semaine précédente, soit 334,44 USD.
En cumul annuel les prix du riz, blé et maïs ont enregistré des baisses respectives de 13,69 %, 10,13 % et 7,00. A cet effet, la note attribue cette hausse hebdomadaire des cours des plusieurs céréales à l’intensification des conflits en mer Noire, laissant craindre une perturbation de l’approvisionnement des céréales. Par ailleurs, les dirigeants des pays riches en ressources naturelles, ceux exportateurs du pétrole, devraient également envisager les politiques qui favorisent la transition énergétique, afin de répondre aux défis liés au changement climatique.
Il sied de noter que la baisse du prix de baril de pétrole, est due au ralentissement du rythme de croissance de la demande du pétrole dans certains grands pays, en particulier la Chine. Ces variations ont un impact direct sur l’économie congolaise, fortement dépendante des exportations de matières premières, notamment dans les secteurs miniers et agricoles. ACP/