Kasaï-Oriental : l’amélioration du climat des affaires souhaitée pour le décollage de Mbuji-Mayi

Mbuji-Mayi, 20 juin 2024 (ACP). – L’amélioration du climat des affaires au fin de stimuler le décollage économique de la province du Kasaï-Oriental, dans le centre de la République démocratique du Congo, a été souhaitée par le patronat congolais, mercredi, lors  d’un café de réflexion à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province.

« Si on peut arriver à améliorer le climat des affaires, c’est-à-dire que, si nous avons aujourd’hui une route qui nous permet facilement de nous connecter à Kinshasa, Lubumbashi et à l’international, je crois que nous serons compétitifs vis-à-vis du délai qui est aussi donné. Si nous avons aussi un courant fort, capable de nous permettre de faire fonctionner nos unités de production, je crois que nous répondrons favorablement au code des investissements », a  fait savoir Dominique Ilunga N’Kashama, directeur provincial de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) du Kasaï Oriental. « C’est une bonne initiative qu’on ait participé à ce café de réflexion, même si aujourd’hui nous changeons le code d’investissement. Mais aussi longtemps que les conditions qui sont les nôtres sont encore ainsi, je crois que le Kasaï Oriental présentera toujours des difficultés pour son décollage.

C’est pour cette raison que nous avons beaucoup plus insisté sur le climat des affaires, parce que c’est celui-là le plus grand problème qui empêche l’installation des entreprises de développement ici chez-nous« , a-t-il ajouté. Il a insisté notamment sur l’importance d’intégrer la jeunesse dans le secteur de l’agriculture en mettant à sa disposition des intrants nécessaires. « Nous avons le secteur agricole avec une jeunesse très importante, dans ce domaine-là nous devons veiller à ce que les matières qui ne sont pas  aujourd’hui dans le code actuel, c’est-à-dire l’importation des engrais chimiques soit intégrée de manière à ce que demain, quand vous évoluez dans le secteur agricole, vous puissiez importer et exonérer à travers ces matières qui sont nécessaires pour le développement de l’agriculture dans notre pays », a-t-il souligné. Ce café de réflexion a été organisé par l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANAPI), avec la participation des agents de l’État et du secteur privé ainsi que les membres de la société civile, qui ont été sensibilisés sur la création de l’emploi, souligne-t-on.  « Le Président de la République a une vision sur la création d’emplois.

Ce n’est pas lui qui doit créer les entreprises pour engager les gens. C’est à nous de créer, c’est à nous d’investir pour soutenir la vision du Chef de l’État. C’est à nous de matérialiser cette vision. Aujourd’hui nous sommes à 100 millions, si seulement 40% de la population s’investit dans les affaires, aucun autre pays ne pourra nous avaler« , a dit Michel Maswapi Kipundo, directeur de l’ANAPI, en charge du climat des affaires.ACP/

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