Kinshasa : la vente des épices, un moyen d’assurer la survie de ménages

Kinshasa, 19 janvier 2024 (ACP).- Dans les différents marchés,  rues et avenues de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, la vente des épices dont les cubes magies, les tomates par les mamans, est devenue très fréquente pour assurer la survie des ménages, a constaté vendredi l’ACP au cours d’une enquête. 

« La ventes des épices notamment les cubes, les tomates et les oignons par les femmes est devenue un moyen de vivre très fréquent pour nourrir les familles », a déclaré à l’ACP Mme Mujinga ménagère de son état. 

Avec un revenu variant entre 150 à 200 dollars américains, plusieurs femmes vendeuses des cubes magies, font face aux charges ménagères et compensent l’incapacité de leurs maris qui ont été contraints pour certains au chômage et aux insuffisances des salaires mensuels. 

« Ainsi, la survie du foyer est assurée, les études des enfants et plusieurs autres charges ménagères sont financées. D’autres femmes pratiquent ce métier dans l’optique d’être financièrement indépendante de leurs maris. Ces vendeuses informelles constituent un secours dans la vie de plusieurs ménages », a-t-elle soutenu.

Et d’ajouté : « âgée d’une quarantaine d’années, Mamie Mungu, mère de sept enfants et vendeuse des cubes magies au marché de Gambela dans la commune de Kalamu, arrive à prendre en charge sa famille et à aider son mari pour leur survie et celle de leurs enfants ».

Elle a, à cette occasion, expliqué des réalités qu’elle vit dans son commerce, soulignant qu’elle est obligée de se réveiller tôt le matin pour se ravitailler au marché Gambela.

Selon elle, la vente des épices rapporte plus des bénéfices que d’autres commerces. « Moi, j’avais débuté avec 100$, aujourd’hui je ne saurai révéler mon capital car ça vraiment assez augmenter », a-t-elle martelé.

Mamie Mungu a, par ailleurs, fait savoir que les Maman commerçantes sont butées au problème des taxes.  ACP/Kayu

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