Muanda, 22 décembre 2024 (ACP).– Un atelier des parties prenantes sur l’amélioration du rapport de l’Initiative pour la transparence des entreprises extractives en République démocratique du Congo 2022 (ITIE-RDC), a fait l’objet d’un atelier à Muanda, au Kongo Central (sud-ouest du pays), a appris samedi l’ACP des organisateurs.
« Ce rapport est un document clé qui vise à promouvoir la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur extractif du pays pour l’année 2022. L’atelier d’aujourd’hui sur l’amélioration de ce rapport vient après l’atelier organisé sur l’actualisation et la divulgation de la participation de l’Etat dans les industries extractives », a déclaré Alvin Mambele, expert au secrétariat technique de l’ITIE- RDC.
« Les parties prenantes insistent notamment sur la nécessité de renforcer la transparence des données relatives aux bénéficiaires réels, des entreprises extractives et à la divulgation des informations sur les contrats miniers et pétroliers avec la validation de ce rapport par le secrétariat technique de l’ITIE- RDC. Après la collecte des données auprès différentes parties prenantes, ces données seront ensuite analysées par l’administrateur indépendant qui rédigera le rapport final ITIE 2022, d’ici décembre 2024 », a-t-il poursuivi.
Cet atelier sur l’amélioration du rapport, organisé avec l’appui de la Banque mondiale dans son projet ENCORE et le Comité de pilotage et d’orientation de la réforme de finance publique (COREF), va définir le périmètre et les sources des données qui seront publiées dans le rapport final.
Les différentes parties prenantes sont les représentants du gouvernement et du secteur privé ainsi que la société civile.
« Pour Muanda, nous avons ciblé la gestion de ressources pétrolières. Dans les industries extractives, quand l’État perçoit, ce sont des entreprises qui payent, avec la norme ITIE, ça nous aide à connaître ce que les entreprises payent et ce que l’État perçoit, la certification de ce que l’État déclare comme recette ou redevance et ce que l’entreprise déclare comme recettes à payer », a conclu M. Alvine Mambele.
ACP/JF