L’administration américaine apprécie les efforts du Président Tshisekedi dans l’amélioration du climat d’investissement en RDC

Kinshasa, 26 avril 2022 (ACP).- L’administration américaine a apprécié à juste titre l’amélioration du climat d’investissement en République démocratique du Congo (RDC) depuis l’avènement, en janvier 2019 à la magistrature suprême de la République démocratique du Congo de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, indique le rapport dudit pays à l’issue des assises du FMI à Washington et du « Spring meetings » 2022.

La source relève, à cet effet, que cette appréciation est consécutive à l’ouverture de la RDC, à l’investissement étranger, l’attractivité du secteur des ressources naturelles, au relèvement de la Note de crédit souverain et au retour historique de la RDC à l’AGOA sans oublier les réformes salvatrices et efforts salués dans la facilitation des affaires.

Elle est également dictée par la transparence assurée du système règlementaire qu’à celle budgétaire et la préservation des intérêts de l’Etat. La protection garantie des droits de propriété, la série de réformes nécessaires encouragées, les efforts appréciés dans la lutte contre la corruption, ont été aussi comptés parmi les points ayant concouru à cette appréciation de l’administration américaine.

En rapport avec les réalisations sous le règne du Président de la République, la source note que le rapport a fait état de ses efforts, indiquant qu’ils avaient comme motivation première de redynamiser des relations de la RDC avec les différents partenaires  et organisations au développement longtemps en veilleuse.

Le retour sur la scène internationale de la RDC, poursuit la source, a suscité de la part des milieux d’affaires, notamment des Etats-Unis d’Amérique, une plus grande ouverture et transparence.

Cette ouverture a permis d’améliorer le mauvais classement de la RDC, qui se situe au 183ème rang sur 190 pays dans le rapport Doing Business 2020 de la Banque mondiale.

La source note par contre que les lois protégeant les investisseurs sont en vigueur mais le système judiciaire est encore lent à prendre des décisions ou à suivre la loi, ce qui permet à de nombreux litiges relatifs aux investissements de durer des années.

Cela étant, la RDC a déjoué les pronostics selon lesquels la RDC allait connaître une croissance négative au cours de trois dernières années à cause de la pandémie de la Covid-19 et de la guerre de l’Ukraine.

Cependant, le secteur des ressources naturelles, à l’effet des exportations de cuivre, de cobalt, d’or, de Colman, de diamant, d’étain et de tungstène représentent plus de 95 % des recettes d’exportation de la RDC, a porté la croissance à 0,8% en 2019.

L’industrie des télécommunications, très compétitive, a reçu des investissements importants. Le secteur de l’énergie a un grand potentiel, en particulier dans les sources renouvelables comme l’hydroélectricité et le solaire.

Plusieurs brasseries et embouteilleurs, plusieurs grandes entreprises de construction et une production limitée de textiles sont actifs ce, au cours de la même période.

En janvier 2021, note la même source, le gouvernement de la RDC est devenu éligible à la politique américaine de préférences commerciales dans le cadre de la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA), après une exclusion de 10 ans due à des préoccupations concernant les violations des droits de l’homme et la corruption liés au régime précédent.

« L’AGOA offre aux pays africains un accès en franchise de droits au marché américain pour plus de 1.800 produits pendant 20 ans », indique le rapport qui laisse entrevoir que les principales exportations de cuivre et de cobalt du Congo redeviennent exemptées de droits de douane dans le cadre du programme commercial du système généralisé de préférences des États-Unis.

Pour rappel, il convient de noter que les déclarations sur le climat d’investissement traitent des conditions du marché, y compris des questions essentielles au maintien de normes élevées, telles que la protection du travail, les considérations environnementales et la conduite responsable des affaires.

Les sujets abordés comprennent l’ouverture à l’investissement, les systèmes juridiques et règlementaires, la protection des droits de propriété réelle et intellectuelle, le secteur financier, les entreprises publiques, la conduite responsable des affaires et la corruption.

Un climat d’investissement accueillant peut contribuer à attirer des investissements durables et de grande qualité et à soutenir la reprise mondiale après la pandémie de Covid-19.

Le rapport souligne les domaines dans lesquels les pays ont amélioré les conditions d’investissement locales, ainsi que les obstacles restants qui peuvent entraver les opportunités pour les entreprises américaines.

La République démocratique du Congo était représentée aux assises de FMI par une délégation gouvernementale composée du ministre d’Etat en charge du Budget, Aimé Boji ; celui des Finances, Nicolas Kazadi et la gouverneure de la Banque centrale du Congo, Malangu Kabedi Mbuyi.

ACP/ODM/OB/Fmb/Thd/MNI

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