L’amélioration de la collecte des impôts à l’actif du gouvernement

Kinshasa 16 avril 2023 ( ACP).- L’amélioration de la collecte des impôts est comptée à l’actif du gouvernement de la République démocratique du Congo  de 2020 à 2022, a déclaré samedi le ministre des Finances Nicolas Kazadi.

« Le point important de changement qu’on a enregistré en République démocratique du Congo (RDC) c’est l’effort dans l’amélioration de la collecte de l’impôt entre 2020 et 2022. Nous avons multiplié le taux de pression fiscale par deux, on est passé de 8% du PIB à 15% cela grâce à l’effet automatique de cours des matières premières, de la hausse de la production mais aussi et surtout à la transparence accrue que nous avons apporté dans la collecte de l’impôt », a déclaré le ministre des Finances au cours de son intervention en marge de l’assemble de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) à Washington.

 Il a fait savoir que c’est grâce à un dialogue transparent avec le secteur minier, une application du nouveau code minier qui est entré en vigueur en 2019 et des dispositifs fiscaux qui permettent d’améliorer la collecte de l’impôt, la digitalisation d’une partie des recettes fiscales, l’introduction dans quelques semaines de la facture normalisée, l’introduction d’un logiciel pour la catégorie des recettes non fiscales.

« Bref Il y a une série des reformes et qu’il y a un début de diversification fiscale également parce que nous avons attaqué de nouveau créneau comme les jeux des hasards et les contrevents, donc il y a plusieurs réformes qui sont lancées en même temps pour rendre plus résilient en matière de collecte fiscale alors que tout conduit à des recettes accrues », a-t-il ajouté.

Le ministre des Finances a noté que le grand changement en RDC consiste en une nouvelle gouvernance au pays, cette gouvernance est plus ouverte et favorable à des investissements avec des dialogues avec les partenaires privés-publics a tout le niveau et une hausse de la demande des principaux produits d’exportation depuis 2019.

Ce changement a permis au pays d’accélérer ses investissements dans le secteur minier pour accroitre la croissance. C’est ainsi qu’en 2022, la RDC est arrivée à 8,5% pour 2023 nous anticipons une croissance tout aussi forte de l’ordre de 8% et même en moyen terme, a-t-il ajouté.

Priorité à l’investissement

Le ministre des Finances a précisé qu’en terme des dépenses, le premier effort c’est « l’investissement ».

La RDC a multiplié l’investissement sur ressources propres de 3% il y a deux trois ans à 10% aujourd’hui. La RDC a également accru la mobilisation des ressources extérieures pour prendre l’exemple que la Banque mondiale qui est le principal partenaire qui a multiplié le portefeuille par 4 en moins de 5 ans, soit de 2 milliards de dollars aujourd’hui à plus de 8 milliards tout en diminuant le taux d’endettement du pays qui est l’un de plus faible en Afrique, soit moins de 20% de ratio sur le PIB.

Les dépenses les plus importantes en plus de l’investissement c’est le social de la population avec une véritable révolution rendant effective la gratuité de l’éducation pour l’école primaire sur 2 ans. Celle-ci a induit 5 millions d’enfant qui n’étaient pas scolarisés et qui ne pouvaient pas être scolarisés qui sont aujourd’hui dans les salles de classe avec notre partenaire la banque mondiale

La RDC classée parmi les pays à transparence budgétaire importante en Afrique

Nicolas Kazadi a aussi fait savoir que grâce à la meilleure transparence des dépenses, la RDC a été classée comme l’un des pays à la transparence budgétaire le plus importante en Afrique citant à l’exemple les DTS que la RDC a reçu comme tous les autres pays qu’elle n’a pas encore fini de dépenser

« Les appuis budgétaires que nous recevons : « nous avons assuré une totale traçabilité des dépenses au centime près de ce que nous faisons des DTS que nous avons reçu et de ce que nous faisons des appuis budgétaires. Nous publions dans un sous compte où chaque dépense est traçable et on peut en mesurer l’efficacité, l’efficience et la pertinence donc voilà des effort qui sont faits c’est un peu généralisé », a-t-il ajouté.

Par ailleurs la RDC a multiplié les réserves de change par plus de 5, elles sont parties de 700 millions de dollars en 2020 à plus de 4 milliards et demi aujourd’hui nous avons pu contenir tant soit peu l’inflation parce que la RDC a également subi comme tout le monde, l’impact de la de crise en Ukraine nous sommes à 13% en 2022 donc juste en dessous de le moyenne africaine

Il a signalé que la RDC est un pays qui reste encore très indépendante des importations sur une série de produits mais elle a été plus résiliente que d’autre pays.

« Notre grande bataille aujourd’hui sur le terrain économique, c’est de ce que nous faisons pour assurer une résilience à plus long terme pour sortir de la dépendance du secteur minier », a conclu le ministre des Finances.
ACP/C.L.

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