Kinshasa, 04 septembre 2020 (ACP).- Le directeur général de L’Autorité de régulation de la sous-traitance (ARSP), Kalej Mukand, a, au cours d’une matinée de travail organisée jeudi à Kinshasa, expliqué les modalités d’application effective de la loi sur la sous-traitance, aux opérateurs du secteur de la télécommunication, a appris l’ACP vendredi de cette entreprise.
Selon la source, le directeur général de l’ARSP a saisi l’occasion pour donner à ses interlocuteurs, des éclaircissements sur les modalités pratiques du prélèvement des frais effectués par l’ARSP qui est passé de 5% à 1,2%. Ces frais, a précisé M. Mukand, contribuent au bon fonctionnement et à l’autonomie de cette institution publique.
Il a affirmé que sur le 1,2% prélevé, 0,2% est prélevé pour constituer un fonds de garantie économique. C’est ce montant qui permet de venir en aide aux entreprises de la sous-traitance qui sont en difficulté.
Le président de l’ARSP n’a pas manqué de rappeler que les assises organisées dernièrement à Kinshasa et qui ont regroupées l’ARSP et la Fédération des entreprises du Congo (FEC), ont abouti à un consensus avec la signature d’un protocole d’accord entre les deux structures autour du prélèvement qui est désormais ramené de 5% à 1,2%, avant de préciser à l’intention de l’assistance que l’ARSP vient d’entamé l’étape d’enregistrement de toutes les entreprises désireuses d’opérer dans la sous-traitance.
Quant aux opérateurs du secteur de télécommunication, ils ont pris l’engagement d’accompagner cette institution publique dans la mise en œuvre de la loi sur la sous-traitance. Le directeur général de l’ARSP Kalej Mukand s’est montré rassurant face à la crainte d’une certaine opinion de voir ce prélèvement influencer la tarification des services qui seront fournis par les sous-traitants. ACP/Fng/nig