Kinshasa, 9 août 2023 (ACP).- La croissance économique de la République démocratique du Congo, a été portée à 6,8% par les projections du Fonds monétaire international (FMI), a appris l’ACP mercredi dans la note d’information hebdomadaire de la Banque centrale du Congo (BCC).
« Les dernières projections du cadrage du FMI portent la croissance de la République démocratique du Congo à 6,8% en 2023 venant de 8,9% en 2022 », a indiqué la note de conjoncture.
Cette croissance, d’après la source, est soutenue par le secteur extractif, pendant que la croissance mondiale a ralenti de 0,5%. Elle est passée de 3,5 % à 3,0% en 2023, selon les prévisions récentes du FMI.
A en croire le document, l’économie congolaise est exposée à certains risques externes et internes, tels que la persistance de l’inflation globale et sous- jacente à des niveaux supérieurs aux objectifs des banques centrales ; la poursuite de resserrement des politiques moyennes des grandes banques centrales; la hausse du prix des produits énergétiques et la poursuite des effets du conflit Russo- ukrainien en externe.
Au nombre des risques internes, la note a relevé la poursuite des pressions inflationnistes; les effets saisonniers liés à la commande des marchandises en prélude des festivités de fin d’année 2023, ainsi que la rentrée scolaire 2023-2024, sans oublier l’impact de la guerre à l’Est.
Recommandations
Par ailleurs, la BCC dans sa note de conjoncture économique de la semaine du 28 juillet au 4 août à, au regard des aléas auxquels sont confrontés le cadre macroéconomique de la RDC, préconisé le suivi et le contrôle de l’application stricte des dernières mesures de stabilisation mises en place; le renforcement de la coordination des actions au niveau des politiques budgétaire et monétaire.
« La poursuite du resserrement de la politique budgétaire, et du contrôle de la qualité des dépenses et la poursuite du durcissement de la politique monétaire, ainsi que la surveillance des facteurs de liquidité sont recommandées », a souligné la source.
Le document adjoint également le renforcement des politiques sectorielles destinées à augmenter la capacité de production de l’économie et à soutenir la diversification et la poursuite des réformes structurelles pour le renforcement de la résilience de l’économie nationale face aux chocs. ACP/KKP