Kinshasa, 9 décembre 2024 (ACP).- Le prix d’un kilogramme du café Robusta, observe une baisse de 2,15 % sur les marchés internationaux, en se négociant à 5,00 USD, la période du 9 au 14 décembre 2024 contre 5,11 USD la période précédente, selon un communiqué consulté lundi par l’ACP.
« Le café Robusta enregistre une baisse de prix sur les marchés internationaux durant la période du 9 au 14 décembre 2024, en se négociant à 5,00 USD contre 5,11 USD la période précédente, soit une diminution de 2,15 % le kilogramme », a-t-on lu dans le communiqué de la Commission nationale des mercuriales du ministère du Commerce extérieur.
La source a relevé, par ailleurs, que durant la semaine du 2 au 7 décembre 2024, plusieurs variations ont été observées sur le marché des matières premières occasionnant également une baisse de prix du café Robusta à 5,11 USD, soit une baisse de 5,55% le kilogramme.
Selon ce document, outre le café Robusta, un autre produit agricole et menu forestier marchand accuse une baisse sur les marchés internationaux, à savoir le café Arabica. Ce produit agricole se négocie à 5,99 USD le kilogramme, la période sous examen contre 6,00 USD, la période précédente, soit une baisse de 0,17%.
La même source a renseigné que six autres produits agricoles et menus forestiers sont restés stables sur les marchés internationaux, durant la période sous examen, notamment, le caoutchouc, la papaïne, les écorces de quinquina, la poudre de totaquina, le sel de Quinine et le Rauwolfia. Ces produits se négocient respectivement à 1.10 USD, 22, 92 €, 1,62€, 57,00€, 96,90€ et 1,62 euro le kilogramme, à son niveau précédent.
Par ailleurs, le document a précisé qu’un autre produit agricole et menu forestier enregistre une hausse sur les marchés internationaux pendant la période sous-examen, à savoir le cacao. Il se négocie à 9,45 USD le kilogramme contre 9,21 USD, soit une hausse de 2,61%.
La hausse, la baisse et la stabilité des prix des produits miniers marchands, agricoles et menus forestiers, a indiqué la source, sont consécutives à l’offre et à la demande sur les marchés internationaux et de la chaîne d’approvisionnement.
Ces fluctuations ont un impact direct sur l’économie congolaise, fortement dépendante des exportations des matières premières, notamment dans le secteur minier. ACP/JF