Les comptables outillés à l’élaboration du bilan  des comptes annuels

Kinshasa, 29 fév. 2024 (ACP).- Les comptables de la République démocratique du Congo ont été outillés à élaborer le bilan  de clôture, mercredi au cours d’une intervention portant sur le processus de clôture des comptes des comptes annuels, a appris mercredi l’ACP de source administrative.  « Le processus de clôture des comptes annuels a au total 7 points à savoir : la balance avant inventaire et analyse des comptes, l’inventaire extracomptable, les travaux de redressement et régularisation, constitution et traitement des provisions en Syscohada, la balance après inventaire, la production des états financiers et des états annexes et la clôture des comptes », a déclaré Loko Bétor, directeur de la formation au conseil permanent de la compatabilité au congo (CPCC) et expert-comptable. Evoquant ce processus d’élaboration d’un bilan des annuels, M. Loko s’est appesanti sur la régularisation et le redressement des comptes dans un inventaire pour l’obtention d’un résultat net de l’écriture comptable.

« La comptabilité peut vous dire qu’il y a 100 mille Usd à la caisse mais quand on fait l’inventaire et on trouve qu’il y a que 80 mille USD. Ceci revient à dire qu’il y a un manquant et qu’il faut passer une écriture de redressement pour la régularisation », a dit M.Loko. Evoquant la régularisation des comptes, l’expert a relevé que celle-ci, est abordée dans le cadre de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA). Cette dernière s’inscrit à l’article 59 qui vise à obtenir un résultat net de l’écriture par le redressement des comptes du patrimoine de l’entreprise. « La régularisation de comptes de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), s’inscrit dans l’article 59, qui vise à obtenir un résultat net de l’écriture tandis que l’écriture de redressement redresse les comptes de patrimoine d’entreprise », a-t-il ajouté. Dans ce cas, l’écriture de la dépréciation, la constitution des provisions, et l’amortissement font  partie de l’écriture de redressement, car l’amortissement n’est pas une dépréciation mais plutôt une réduction de la valeur comptable dû à la consommation systématique de la valeur amortissable pendant la durée d’utilité. « Il faut noter que, l’amortissement n’est pas une perte ou dépréciation mais un redressement de valeur dû à la consommation de la valeur amortissable pendant le temps d’utilisation, car c’est l’entreprise qui constate les amortissements suivant leur champ d’activité », a-t-il poursuivi. A l’en a croire M. Loko, dans la constitution et traitement des provisions en Syscohada, la provision est une obligation actuelle, c’est à dire l’entreprise a des comptes des provisions, mais pour une entreprise qui a des dettes, les comptes des provisions ne le concernent pas, car elle est passive.

Les attentes de la formation

M. Loko à fait savoir qu’à la fin de chaque année les comptables doivent à partir du 1er janvier faire les travaux de fin d’exercice, pour calculer les résultats obtenus, pour savoir s’il y a eu bénéfice ou perte pendant 4 mois de janvier à avril. « Toutes les entreprises doivent établir leur bilan pour savoir si il y a eu pertes ou bénéfices, ils doivent publier les travaux de flux de trésorerie c’est à dire  les encaissements et les décaissements, savoir si la trésorerie a connu un baisse ou augmentation », a-t-il souligné. Selon lui, ce tableau de flux permet aux entreprises ou sociétés de savoir ce qui est à la base de la hausse ou baisse, car le souhait est que l’actif dépasse le passif, tout en précisant que cette formation permettra aux comptables de savoir comment placer cette écriture, comment l’enregistrer et présenter les états fiables. Cette formation est placée sous le thème : « Processus sur la clôture des comptes annuels : mise en œuvre et examen des difficultés comptables et Fiscales ». ACP/

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