Bunia, 11 Février 2021 (ACP).- Les routes nationales qui traversent la province de l’Ituri se trouvent actuellement dans un état piteux empêchant ainsi la fluidité de trafic sur les différents axes routiers, d’après l’enquête réalisée par l’ACP.
Axe Bunia-Kisangani
Longue de 725kms, le voyage sur ce tronçon routier est devenu un véritable chemin de la croix en raison de la présence de gros bourbiers précisément dans la localité de Niania du côté de l’Ituri où de centaines de véhicules et camions sont bloqués de part et d’autre sur une distance de près de 5kms, témoignent plusieurs usagers de cette route.
Selon certains chauffeurs, il faut au minimum dix(10) jours pour atteindre la ville de Kisangani alors qu’il y a peu, il suffisait seulement 48 heures. Face à cette situation, ont-ils expliqué, certaines personnes préfèrent voyager en moto pour arriver soit à Bunia ou Kisangani à moins de 48 heures, moyennant 200 dollars américains comme frais de transport.
Devant l’ampleur de cette dégradation, faute de travaux de sa maintenance depuis plusieurs mois, le gouvernement provincial s’est investi dans les travaux de traitement de points chauds à travers l’entreprise privée Premedis grâce aux recettes issues de péage route.
Sur le même tronçon routier, l’Office de routes s’active également dans les mêmes travaux afin de faciliter la circulation avec l’appui financier du gouvernement de la République, a confié le directeur provincial de cette entreprise publique, Ir Roger Dikongo.
Axe Komanda-Mahagi-Goli
Longue de près de 300kms, les grands bourbiers entravent la circulation sur cette route qui relie l’Ituri à l’Ouganda et d’autres pays de l’Afrique de l’est.
La dégradation de ces différentes routes impacte négativement sur l’approvisionnement de la ville de Bunia en denrées alimentaires et autres produits manufacturés et de première nécessité dont les prix de ont grimpé sur le marché de la capitale provinciale. ACP/FNG/Awa