Onu/RDC : le plan-cadre de coopération, une ouverture pour renforcer le partenariat stratégique(vice-Premier ministre en charge du Plan)

Kinshasa, 30  juillet 2024 (ACP).- Le plan-cadre  de coopération des Nations Unies pour le développement durable constitue une ouverture pour l’action future, a déclaré le vice-Premier ministre en  charge du Plan,  lors de la publication mardi à Kinshasa en République démocratique du Congo du rapport pour l’exercice 2023.

« Le rapport annuel du cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable, pour l’exercice 2023, constitue une ouverture pour l’action future et nous invite, autant qu’il nous oblige, à renforcer le partenariat stratégique qui lie notre pays et le système des Nations Unies », a fait savoir M. Guylain Nyembo, vice-Premier ministre en charge du Plan et de la coordination de l’aide au développement.   

Il a fait savoir que le rapport invite le gouvernement à renforcer le partenariat stratégique liant la République démocratique du Congo avec le système onusien, soulignant que ce  rapport annuel exige le gouvernement à saisir le dynamisme qu’impliquent les défis liés au développement, afin de parfaire l’alignement des priorités, des politiques et des mécanismes qui devront être privilégiés dans le cadre de coopération pour l’exercice 2025-2029 entre les deux parties.

Pour le vice-Premier ministre du Plan, ce rapport est une meilleure saisine par le gouvernement des causes structurelles et sous-jacentes portant sur la captation du dividende démographique à travers l’entrepreneuriat des jeunes. Il a, en outre, relevé de nombreux défis qui se sont dressés, notamment ceux ayant trait à la sécurité des populations particulièrement dans l’Est du pays, à la stabilité du cadre macroéconomique et aux changements climatiques. Le rapport annuel du plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable se veut encourageant, un aperçu des futurs possibles en matière de coopération entre les deux parties. 

Les résultats engrangés rappellent l’urgence d’une meilleure appropriation des dynamiques de développement, a soutenu Guylain Nyembo, précisant que cette appropriation ne pourra se réaliser qu’en faisant de la production systématique de données inclusives, charnière de toute planification, et du suivi ainsi que de l’évaluation à intervalle régulier des politiques et programmes publics.

Il a saisi de l’occasion  pour interpeller les Nations unies sur l’urgence à sanctionner avec la plus grande sévérité toutes celles et ceux acteurs étatiques, non étatiques qui se dressent contre le développement de la RDC et la quiétude des populations.

Les axes d’intervention des Nations Unies

A l’occasion, Bruno Lemarquis, coordonnateur résident du système des Nations Unies a évoqué les différents axes de leur intervention ayant contribué aux priorités nationales de développement  à travers le cadre de coopération.

Il a cité entre autres, la consolidation de la paix , respect des droits humains, protection des civils, cohésion sociale et démocratie ; croissance économique inclusive , développement agricole, capture du dividende démographique, protection sociale et gestion durable des ressources naturelles et enfin accès aux services sociaux de base et assistance humanitaire.

Il a indiqué que le système des Nations Unies a travaillé avec plus de trente entités étatiques tant au niveau central qu’au niveau des entités déconcentrées ou décentralisées pour la conception et la mise en œuvre des programmes. Depuis 2019, le gouvernement congolais s’est lancé dans la poursuite et de programmes cadres structurants dans le but d’accélérer le développement. Il y a des programmes tels que ceux du développement local à la base, de la gratuité de l’enseignement ainsi que celui de la Couverture santé universelle. ACP/

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