RDC : la culture de la  canne à sucre, une source de revenu local (Un ingénieur agronome)

Kinshasa, 24 juillet 2023 (ACP).- La canne à sucre, depuis l’époque coloniale en République démocratique du Congo, a toujours conservé ses valeurs traditionnelles génératrices d’emplois et des devises à cause de ses dérivés porteurs des richesses, a déclaré lundi à l’ACP, un ingénieur agronome.

« La canne à sucre est cultivée régulièrement par les paysans de plusieurs provinces de la RDC pour des raisons de commercialisation dans les grands centres urbains. Certains produisent de l’alcool avec le jus de canne à sucre connu communément sous la dénomination de « Lungwila » à Kinshasa et au Kongo Central »,  a fait savoir à ACP, l’ingénieur Blaise Tikala.   

Ses dérivés à l’instar du sucre, de rhum, sa masse végétale convertie en énergie combustible, dont le charbon biocarburant, et les molécules pour l’industrie chimique, sont d’un  grand apport économique pour les cultivateurs qui s’y adonnent.

Pour le Président des producteurs de la canne à  sucre, plusieurs paysans s’adonnent à sa culture  en RDC sans respecter les normes en la matière. Ils doivent donc être encadrés, a-t-il suggéré.

Le manque d’encadrement fait que les champs de certains paysans sont souvent victimes d’attaques d’insectes ravageurs et des certaines maladies, à cause du non-respect des quelques principes, a- t-il soutenu.

La durabilité de la filière est liée au maintien de milliers des petits agriculteurs, à l’équilibre économique des sucreries et à la régulation internationale  des marchés.

La demande croît notamment dans les usages énergétiques (éthanol, électricité) et l’extraction de nouvelles molécules à partir de la biomasse. Cette filière est donc rentable  financièrement pour les producteurs. ACP/ODM

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