RDC:  le développement de la pisciculture, une nécessité pour l’autosuffisance alimentaire

Kinshasa,23 juin (ACP)-  Le développement de la pisciculture en République démocratique du Congo est une nécessité impérieuse pour l’autosuffisance alimentaire, a déclaré un directeur chef des services d’aquaculture au ministère de Pêche et élevage, lors d’un entretien vendredi avec l’ACP.

« Aujourd’hui, la pisciculture est une nécessité impérieuse qui doit être développée dans notre pays pour assurer l’autosuffisance alimentaire. Elle est une branche importante de l’aquaculture, car sur les trois poissons consommées au monde les statistiques révèlent que deux proviennent de cette branche », a dit Gabriel Kombozi , directeur chef de service  à la direction aquaculture du ministère de Pêche et élevage.

M. Kombozi qui a fait cette déclaration en marge de la journée nationale du poisson célébrée le 24 juin de chaque année, a déploré la carence des poissons en RDC alors qu’elle dispose des atouts et d’énormes potentialités devant lui permettre de développer ce secteur.

« Le pays dispose des potentialités inouïes pour développer la pisciculture. Il y a des eaux de surface, souterraine, voire la pluie qui peut être utilisée pour avoir des céréales, des maïs, des sojas qui sont des matières premières composant les aliments des poissons », a relevé Dr Kimbozi.

Il a justifié le choix de la thématique retenue pour cette édition, à savoir: « la pêche et l’aquaculture pour la souveraineté nationale ».

Il a indiqué que cette thématique est révélatrice pour la simple raison que la pêche et l’aquaculture constituent deux outils importants pour contribuer à la souveraineté nationale. 

« Les deux facteurs peuvent contribuer à donner la fierté au pays à produire davantage au fil du temps », a-t-il ajouté.

Il a, par ailleurs, salué les mesures draconiennes prises par le ministre de Pêche et élevage, Adrien Bokele,  pour mettre de l’ordre dans la pratique de la pêche dans notre pays, soulignant qu’un arrêté a été pris par  l’autorité portant  fermeture de la pêche dans le lac Tanganyika afin de permettre aux poissons de se reconstituer.

Cette mesure salutaire devra être étendue sur l’ensemble du territoire national, a-t-il fait savoir.

Dans l’entre-temps, poursuit-il, il faut développer la pisciculture laquelle sera faite suivant trois orientations, à savoir:  pisciculture en terre battue, en hors sol et en cage flottante.

Ainsi, ce responsable de la direction de l’aquaculture a saisi l’occasion pour plaider auprès du gouvernement de la République, de prêter une attention à ce secteur en mettant des moyens nécessaires pour contribuer à la construction des infrastructures exigées pour l’exercice de cette activité. ACP/

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