Kinshasa, 24 juin 2025 (ACP).- L’Intelligence artificielle (IA) doit être perçue par 90% de dirigeants de la République démocratique du Congo, comme un facteur de croissance de l’économie, a indiqué mardi un spécialiste en la matière, dans un entretien avec l’ACP.
«A l’horizon 2030, la contribution au produit intérieur brut (PIB) mondial de l’Intelligence artificielle (IA) est estimée entre 12 et 15%, selon les projections du cabinet britannique «PricewaterhouseCoopers», avec des revenus générés par cette technologie atteignant jusqu’à 15.700 milliards de dollars. L’IA doit être perçue par 90% des dirigeants de notre pays comme un facteur de croissance de l’économie nationale», a déclaré Jean-Marie Yahoba, spécialiste en Intelligence artificielle.
Pour cet expert, l’IA offre des solutions novatrices particulièrement adaptées aux besoins de la RDC, notamment dans des secteurs clés du développement durable, tels que la santé, l’éducation et l’agriculture.
Le continent est déjà considéré par les grandes entreprises technologiques comme un marché en devenir. Cependant, a-t-il poursuivi, la situation de l’IA en RDC reste incertaine, car le continent demeure principalement un consommateur de technologies et un terrain d’expérimentation pour les géants du secteur technologique.
La RDC, comme la plupart des nations africaines, fait face à un défi majeur dans le domaine de l’IA, notamment l’absence d’une stratégie nationale audacieuse, a indiqué M. Yahoba.
Malgré cela, des initiatives remarquables, portées par des institutions et des universités, se démarquent par leur envergure tant au niveau national qu’international, constituant ainsi un socle solide pour l’épanouissement d’un écosystème compétitif d’IA à l’échelle nationale.
L’Intelligence artificielle (IA) est un ensemble des théories et des techniques développant des programmes informatiques complexes capables de simuler certains traits de l’intelligence humaine en raisonnement et apprentissage. ACP/ODM