Kinshasa 16 Février 2024 (ACP).- 58,4 milliards des dollars américains ont été sollicités, vendredi au cours d’une réunion, dans le cadre de la collaboration entre le gouvernement de la République démocratique du Congo et la Banque mondiale pour accompagner le Plan directeur d’industrialisation , a constaté l’ACP.
« Nous venons d’avoir une réunion extrêmement riche avec le ministre de l’Industrie au cours de laquelle la grande délégation de la Banque mondiale a discuté de la mise en oeuvre du grand programme Inga. Et nous pensons que le Plan directeur d’industrialisation de la RDC, avec un montant global de 58,4 milliards USD, est un pilier fondamental et important de ce grand projet qui est une plateforme de transformation économique de la RDC et de l’Afrique», a déclaré le directeur des opérations de la Banque mondiale, Albert Zeufack.
Il a soutenu qu’avec le ministre de l’Industrie, ils ont discuté des pistes concrètes de collaboration pour la mise en œuvre du Plan directeur d’industrialisation.
Il s’agit dans ce cadre non seulement de mettre en œuvre la diversification verticale, au niveau de la valeur ajoutée dans le secteur minier, mais aussi, la diversification horizontale vers l’agro-industrie et les services de haute productivité et une industrie qui va créer des emplois qualifiés pour la jeunesse congolaise.
M. Albert Zeufack a fait savoir que son institution entend organiser dans la prochaine étape un atelier de revue et de dissémination du Plan directeur d’industrialisation où la Banque va amener toute son expertise. Ce Plan passe à l’étape de la mise en œuvre tout en ayant en vue le grand programme Inga.
Il a ajouté que le travail sera organisé en synergie avec le ministère de l’Industrie sur la chaine de valeurs, la collaboration entre la RDC et la Zambie au mois de mai prochain.
Le rôle du projet Inga
Le ministre Julien Paluku a relevé que le programme Inga initié par la Banque mondiale vient résoudre la problématique de l’électricité dans la transformation locale des ressources naturelles congolaises dont les minerais stratégiques et l’agro-industrie.
<< Il est vrai que ce n’est pas un plan à financer en une année, mais dans 15 à 20 ans », a souligné le ministre, qui a précisé que cet argent sera débloqué parce que les infrastructures à construire vont avoir un effet multiplicateur sur l’économie qui permettrait de générer d’autres ressources.
Le Secrétaire général à l’Industrie et le Directeur général de l’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES) ont pris part à cette rencontre stratégique. ACP/Kayu